Carrefour Planet s'inspire des grands magasins

L'amateur de bio devrait trouver son bonheur dans le nouvel hypermarché Carrefour. À sa disposition, 3.000 références (contre 800 auparavant) d'épicerie ou de frais, emballées ou en vrac. L'espace de 400 mètres carrés surmonté d'une spirale verte est un des neuf pôles de Carrefour Planet, inauguré mardi dans la banlieue de Lyon. Comme dans un grand magasin, les étages en moins, le chaland passe d'un univers à l'autre, délimité par des codes couleur.« Nous avons réuni les tests les plus concluants d'un an d'études auprès de 50.000 personnes », explique Lars Olofsson. Le PDG de Carrefour, arrivé en janvier 2009, joue là sa carte maîtresse. Car les hypermarchés (50 % du chiffre d'affaires en France), dont les ventes chutent de 2,2 % depuis le début de l'année, sont sa plus grosse épine. Fini donc le grand bazar, le nouvel hyper se veut multispécialiste, s'inspirant des enseignes à succès dans chaque domaine. Avec sa musique forte, son plancher et ses mannequins, le pôle mode rappelle un H&M. Le rayon surgelés copie le chemin tracé de Picard pour aller de l'entrée aux desserts en passant par le plat principal. La beauté avec ses meubles noirs, ses bars à coiffure, ongles ou maquillage, ressemble à Sephora. un marché pour le fraisComme le non-alimentaire était le moins vaillant dans l'ancienne formule (? 4,7 % au deuxième trimestre), il est le plus sacrifié. Des rayons comme le bricolage, le sport ou le gros électroménager sont réduits à la portion congrue. Mais des bornes permettent de commander sur Internet les produits absents du magasin. Le frais, regroupé sous l'appellation Marché, est au contraire le grand gagnant, avec des milliers de mètres carrés de fruits et légumes de qualité, au milieu desquels des cours de cuisine ou de diététique sont dispensés. Une vraie nouveauté pour un hypermarché !« Nous avons l'opportunité de prendre un quart d'heure d'avance sur nos concurrents », se réjouit le directeur exécutif de Carrefour France, James McCann. Comme dans les grands magasins, des « corners » sont attribués à des marques sous forme de concession. Un café Segafredo, un coin Apple ou encore une mini-boutique d'accessoires fantaisie Réserve Naturelle viennent égayer le magasin. Pour la décoration, le cabinet d'Hubert de Malherbe a amélioré le confort d'achat. Des bandes de papier blanc suspendues au plafond amortissent les bruits. Des ampoules LED, écologiques et moins brillantes, créent un éclairage feutré. Les meubles sont 20 à 40 centimètres plus bas pour voir loin et l'espace d'un chariot supplémentaire est ajouté dans les allées. Les services s'inspirent aussi des grands magasins : garderie pour les 4-12 ans (5 euros tout de même), espace snacking pour faire une pause, 30 conseillers à demeure répartis dans chaque pôles... S'il n'y avait pas de panneaux promotionnels jaunes un peu partout, on en oublierait presque que Carrefour tente de redorer son image prix. Pourtant le magasin regorge d'astuces afin de permettre à l'enseigne de faire des économies. Cartons prêt-à-vendre, têtes de gondole sur palettes, rayons plus profonds, etc. « Nous aurons gagné si nous associons l'efficacité anglaise à l'effet ?waouh? à la française », résume James McCann, transfuge de l'enseigne britannique Tesco. En attendant, l'ambiance changera tous les quinze jours grâce à 2.000 mètres carrés d'espace événementiels. Un investissement estimé de 2 milliards d'euros permettra de déployer rapidement le concept à la majorité des 231 hypers du groupe en France. Les moins performants seront convertis au discount.TextLa feu facil eum autpat in voloreetum delisl dolore magniat. Ut el in endit eu feugait velit ulla faccum inibh
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