Les parlementaires mènent leur propre réflexion

La question des conflits d'intérêts se pose aussi pour les parlementaires. En parallèle de la commission Sauvé, le bureau de l'Assemblée nationale a créé le 6 octobre 2010 un groupe de travail. Celui-ci a déjà tenu 9 auditions publiques qui ont été menées par ses deux rapporteurs, les députés Arlette Grosskost et Jean-Pierre Balligand. Deux idées fortes semblent ressortir : mettre en place un code de déontologie et nommer un déontologue au sein de l'Assemblée nationale. Revient aussi la question de savoir si un député peut avoir en même temps une activité professionnelle, en particulier celle d'avocats d'affaires. Un point qui était revenu sur le devant de la scène politique lorsque Jean-François Copé était à la fois président du groupe UMP au Palais Bourbon et avocat d'affaires. Le groupe de travail compte également se pencher sur un meilleur encadrement des relations entre les députés et les activités de lobbying. « Il y a un début qui a été fait par un groupe de travail à l'Assemblée nationale mais il faut peut-être aller plus loin », a indiqué, le 13 janvier, Arlette Grosskost. Le groupe de travail devrait rendre son rapport au plus tard en mars. Plus discret, le Sénat réfléchit à la question des conflits d'intérêts via un comité de déontologie et sa comission des Lois. F. H.
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