La dissidence progresse à la Banque d'Angleterre

Le comité de politique monétaire de la Banque d'Angleterre a longuement soupesé l'opportunité d'une hausse des taux lors de la première réunion de l'année pour contrer une inflation rebelle, mais il s'est finalement soldé par son maintien au plancher historique de 0,5 %, selon les minutes de ce conseil publiées mercredi, en dépit de divisions grandissantes. Un deuxième partisan d'un durcissement monétaire, Martin Weale, a joint sa voix à celle du seul dissident sur neuf membres que comptait la banque centrale de Londres, Andrew Sentance, qui plaide pour une hausse des taux depuis juillet dernier. À l'autre extrême, Adam Posen penche pour une extension de 50 milliards de livres du programme de rachats d'actifs. Il pourrait faire des émules, après l'annonce mardi d'une contraction de 0,5 % du PIB britannique au quatrième trimestre.
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