Après le scandale de la viande de cheval, les plats surgelés n'ont plus la cote

Résultat : un million d\'euro de chiffre d\'affaires perdus entre le 11 et le 17 février pour le secteur des plats cuisinés. Car les ventes de plats surgelés à base de boeuf ont reculé de 45% en France dans les grandes surfaces dans la semaine qui a suivi la révélation du scandale, selon une étude Nielsen publiée lundi.Ce cabinet analyse le détail des ventes de la quasi-totalité des grandes surfaces françaises - hypermarchés, supermarchés, hard-discount. En volume, c\'est 300 tonnes de moins qui ont été vendues en France par rapport à l\'an dernier à la même période.-52% des ventes de moussakasL\'ensemble des plats cuisinés sont touchés par ce repli, puisqu\'on enregistre une chute de 45% des ventes pour les lasagnes, qui ont été le plus sous le feu des projecteurs, mais également de 49% pour les hachis parmentier et de 52% pour les moussakas. La désaffection des consommateurs se propage même à l\'ensemble des plats surgelés, qui reculent de 16% en valeur, et même à la totalité du rayon (-9%).Ce sont les marques nationales qui subissent le plus fort recul, avec des chiffres d\'affaires qui s\'effondrent de 50% sur la semaine, tandis que les marques de distributeurs, pourtant elles aussi touchées par le scandale, ne se replient que de 38%. Le recul dépasse les 30% pour chacune des trente marques leaders du marché, \"qu\'elles soient ou non directement citées dans les débats\", note Nielsen.Sur les 248 références de plats cuisinés surgelés à base de boeuf, une trentaine à même vu ses ventes plonger d\'au moins 80% sur la semaine qui a suivi la révélation de l\'affaire.En Grande-Bretagne aussiOutre Manche, les supermarchés britanniques ont vu les ventes de hamburgers et plats préparés surgelés chuter spectaculairement après le scandale, selon une étude du cabinet Kantar Worldpanel.\"Les ventes de hamburgers surgelés ont baissé de 43% et celles de plats préparés surgelés de 13% sur les quatre semaines achevées au 17 février, démontrant clairement un changement dans les habitudes de consommation\", a souligné Edward Garner, du cabinet.
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