Les ventes de voitures ont plongé de plus de 10% au premier semestre en France

Le marché auto français ne repart pas. Sur les trois premières semaines de juin, les immatriculations de voitures neuves étaient encore en baisse de 4% dans l\'Hexagone, selon des statistiques officieuses. Soit un plongeon de 10,5% sur l\'ensemble du premier semestre 2013 (comptes arrêtés au 24 juin dernier). Le premier semestre 2012 avait déjà été marqué par une baisse sensible de 14,4%. Dans ce contexte, le groupe Renault fléchit de 4% sur les trois premières semaines du mois de juin 2013 (-8,7% sur six mois). La firme au losange bénéficie du décollage de la Clio IV et de l\'arrivée de son dérivé \"Crossover\" Captur ainsi que du succès de la Dacia Sandero II, mais souffre des reculs sensibles de sa gamme compacte Mégane et Scénic.Belle remontée de PeugeotPSA demeure quasi-stable sur juin (statistiques du 1er au 24), une performance qui traduit la progression de la marque Peugeot (+5,4%), aiguillonnée par la petite 208, laquelle enregistre près de 6.000 immatriculations sur la période, soit un tout petit plus que de Clio IV. Son dérivé \"Crossover\" 2008, concurrent direct du Captur, s\'est pour sa part  immatriculé à près de 3.000 exemplaires. Ce rebond de la firme au lion, tiré par les nouveaux modèles, est malheureusement contrebalancé par l\'effritement de... Citroën (-4%), malgré la très belle tenue de la DS3. Au premier semestre, PSA a dégringolé  en France de 13% (-9% pour Peugeot, -17% pour Citroën).Plongeon de GMDu côté des marques étrangères, GM signe un plongeon de presque un tiers de ses immatriculations hexagonales sur les trois premières semaines de juin (-36% pour Opel, -16% pour Chevrolet). Le groupe BMW recule de 15%,  le coréen Hyundai-Kia de 13%, Ford de 9,5%, Volkswagen de 5%. En revanche, progressent  Mercedes (+20%), Fiat (+14%, sans Jeep), Toyota (+10%, sans Lexus).Très mauvaise annéeDans l\'Hexagone, on est aujourd\'hui sur une tendance de marché de 1,7-1,75 million d\'unités cette année. Des niveaux très bas. Il faut revenir aux années 1997-1998 pour trouver des chiffres aussi médiocres. Un plongeon dû essentiellement aux ventes à des clients particuliers, le canal à plus fortes marges soit dit en passant ! C\'est « plutôt une crise de moral. L\'acheteur d\'une voiture neuve, autour de la cinquantaine en moyenne, a les moyens d\'acquérir un nouveau véhicule, mais il préfère épargner au cas où il perdrait son emploi », souligne un expert.   \"Si on atteint 1,7 million d\'immatriculations de voitures neuves cette année, ce sera déjà pas mal\", explique un importateur.
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