Voilà enfin un signe positif. Les créances douteuses des banques françaises ont reculé au premier trimestre 2010 pour la première fois depuis fin 2007, selon des chiffres publiés lundi par la Banque de France. À fin mars, elles atteignaient 64 milliards d'euros, contre 64,6 fin décembre 2009, date à laquelle elles avaient atteint un sommet depuis fin septembre 1997. À fin décembre 2007, leur niveau était de 50,4 milliards. Ce léger repli est principalement lié aux créances sur les entreprises, qui reculent de 10 %, alors que celles sur les ménages augmentent de 7 %. Si l'on tient compte des créances douteuses nettes des provisions qui ont été constituées, elles s'élèvent à 31,5 milliards d'euros, contre 32,7 milliards d'euros fin 2009, leur plus haut niveau depuis fin 1996.

latribune.fr

26 Juill 2010, 21:23

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