Paris portée par un indicateur américain

La Bourse de Paris a réservé un accueil mitigé aux résultats des « stress tests ». Dévoilés vendredi, ils révèlent que seules 7 banques sur 91 ont échoué et devront se recapitaliser pour un montant total de 3,5 milliards d'euros. Cette annonce n'a pas enthousiasmé le CAC 40 qui a évolué autour de l'équilibre et n'a repris son élan que grâce à une bonne statistique immobilière américaine. Après avoir touché en mai leur plus bas niveau historique, les ventes de logements neufs aux Etats-Unis ont progressé plus fortement que prévu en juin. À la clôture, l'indice parisien a gagné 0,81 % à 3.636,18 points dans un volume d'échanges limité de 2,774 milliards d'euros.Le secteur bancaire a tout de même profité de la bonne nouvelle des « stress tests ». Dexia a bondi de 9,11 %. Société Généralecute; Générale a progressé de 5,24 %. BNP Paribas a avancé de 2,37 %, et Crédit Agricolegricole de 3,12 %. Natixis, dont la maison-mère BPCE a aussi été testée, a pris 2,09 %.Sanofi-Aventis a bien résisté malgré son coup de dur de vendredi. Le titre a grimpé de 0,16 %. Le laboratoire a abaissé sa prévision de résultat 2010 après l'autorisation d'un générique d'un de ses produits phare, le Lovenox aux États-Unis. Le groupe dit prévoir « une évolution du bénéfice net par action des activités pour l'année 2010 comprise entre 0 % et - 4 % par rapport à 2009, à taux de changes constants ». Sanofi aurait par ailleurs approché la biotech américaine Genzyme mais, selon l'agence Bloomberg, cette dernière aurait rejeté la proposition de rachat du français. retard possible de l' A350Du côté des baisses, STMicroelectronics a perdu 2,34 %, après avoir publié vendredi un bénéfice par action du deuxième trimestre supérieur aux attentes mais un chiffre d'affaires en ligne toujours affecté par son pôle de téléphonie mobile, notamment la coentreprise avec Ericsson.Le groupe européen d'aéronautique, d'espace et d'armement EADS, maison mère d'Airbus, a cédé 0,36 %. Selon nos informations, l'A350 XWB, son futur gros-porteur, qui doit concurrencer le nouveau Boeing 787, pourrait avoir un retard, concernant son lancement commercial, de 12 à 18 mois. Diane Lacaze+ 0,81 %
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