La demi-finale entre l'Algérie et l'Egypte sent le soufre. Cette opposition 100 % nord-africaine est alimentée par les récents face-à-face entre Fennecs et Pharaons. Le 18 novembre à Khartoum, l'équipe de Saadane remportait son match de barrage pour le Mondial sud-africain, aux dépens de l'Égypte de Shehata (1-0), moins d'une semaine après le caillassage du bus algérien dans les rues du Caire.Le président de la Fédération algérienne a rendu responsable son homologue égyptien des débordements. Mardi dernier, à quarante-huit heures du match, Mohamed Raouraoua a réitéré ses accusations sur RMC. « Le seul responsable du caillassage qui s'est passé là-bas est le président de la Fédération égyptienne, M. Samir Zaher ! » Dans ces attaques, l'homme fort du football algérien a tenu à dédouaner les joueurs. « Il ne faut pas accabler les footballeurs, il ne s'est jamais rien passé sur les terrains. Ils ont toujours accepté les résultats », souligne Raouraoua.Sur le plan sportif, le rapport de force penche néanmoins en faveur de l'Égypte, vainqueur des deux dernières éditions de la CAN (2006, 2008). « L'Égypte est impressionnante mais ce n'est pas d'aujourd'hui, analyse Henri Michel, l'ancien sélectionneur des Bleus. Ils s'appuient sur un club énorme, Al-Ahly, et il y a une stabilité dans l'équipe. La seule chose qui leur permettra de se racheter après leur élimination (du Mondial 2010), c'est de remporter la CAN. »« on est une famille »Les Algériens, eux, croient en leurs armes. « On n'a peut-être pas de grandes individualités mais on est une famille, déclarait ainsi Abdelkader Ghezzal après le succès sur la Côte d'Ivoire (3-2). L'Égypte ou le Cameroun sont deux grandes équipes africaines avec de grands collectifs. On fera de notre mieux. » L. C.L'Algérien Anthar Yahia.af

latribune.fr

27 Jan 2010, 23:53

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