César dopé par son nouveau tour de table

À en croire la hausse de l'action de Césarute;sar lors de la séance de jeudi (+ 3,03 %), les investisseurs semblent avoir bien réagi à l'annonce de la sortie de Butler Capital Partners du capital du groupe de produits festifs (masques et déguisements). Paradoxalement, la nouvelle était déjà intégrée en partie dans les cours. Peu de temps après avoir souscrit à une émission d'Absar (actions à bons de souscription d'actions remboursables) fin mars 2010, Butler Capital, alors actionnaire principal de Césarute;sar avec 66 % du capital, avait déjà annoncé avoir vendu de gré à gré une grande partie de ses actions. Le 30 avril, soit à peine dix jours après la clôture de l'augmentation de capital, il ne détenait plus que 12,66 % des titres en circulation. Il fallait y voir, à l'époque, les prémisses d'une sortie définitive à terme de Butler Capital. D'ailleurs, le marché avait, à l'époque, froidement accueilli cette perspective. Si bien que l'action est descendue jusqu'à un plus-bas de 0,28 euro le 22 juin dernier.bon accueil du marchéIl convient de nuancer la variation du jour par le caractère hautement spéculatif du titre lié à son statut de « penny stock » (action valant moins de 1 euro). En revanche, moins que la sortie de Butler Capital, le marché semble saluer l'arrivée du nouvel actionnaire principal de Césarute;sar. Il s'agit de la société luxembourgeoise Biscalux, société contrôlée par Daniel Velasco. L'homme n'est pas un inconnu dans le monde du jouet. Il fut l'un des fondateurs de la société Ludendo, propriétaire des enseignes La Grande Récré. Par ailleurs, sa prise de participation dans Césarute;sar « s'accompagnera d'une implication active dans la gouvernance de l'entreprise », précise le communiqué. Cette arrivée tombe à pic pour la société, qui a fait état de pertes opérationnelles semestrielles, d'avril à septembre, de 4,6 millions d'euros, et affichait, à fin septembre, un taux d'endettement net sur fonds propres de 108 %. Jacques Nédellec + 3,03 %
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