Les moteurs Renault triomphent en F1

C'est une grande victoire pour l'industrie automobile française ! » à l'arrivée du Grand Prix de Monaco, il y a deux semaines, Christian Estrosi affichait un large sourire. Le ministre de l'Industrie a pu suivre aux premières loges le sacre des moteurs Renault sur le bitume monégasque. Mark Webber, Sébastian Vettel (Red Bull) et Robert Kubica (Renault F1) ont offert au constructeur automobile français un magnifique triplé. Le premier depuis treize ans. Avec huit podiums en six courses (dont trois victoires), les moteurs Renault, exploités cette saison par Red Bull et Renault F1, font un tabac. Une aubaine pour la marque au losange. Pour célébrer cette victoire, les 200 salariés de l'usine de Viry-Châtillon, en région parisienne, ont réalisé une grande photo souvenir. « Lorsqu'on gagne, l'ambiance est forcément meilleure, glisse Rémy Taffin, responsable moteurs de Renault F1 Team. Les gens ont le sourire en arrivant au boulot le lundi. Un triplé, ça n'arrive pas tous les jours. Ça donne du moral, de l'envie. Il n'y a rien de tel pour nous motiver. » L'an passé, la qualité du moteur Renault faisait l'objet de nombreuses critiques. Cette saison, le constructeur tient sa revanche... sans avoir changé de modèle !« On n'a pratiquement rien modifié, assure Taffin. Mais quand les résultats sont là, on s'intéresse subitement aux particularités de la voiture. » souplesse« C'est le même moteur que celui de l'année dernière, confirme Fabrice Lom, responsable moteurs pour Red Bull Racing. à l'époque, il ne méritait pas d'être autant décrié. Mais cette année, il ne mérite pas non plus d'être encensé. On sait que nos moteurs ne sont pas les meilleurs du plateau. Mais on est en train de montrer qu'autour d'eux, on peut créer des voitures très performantes. » Apprécié pour sa souplesse, le moteur Renault convient parfaitement aux pistes lentes. « Sur les autres circuits, on pèche un peu en puissance », souligne Lom. Un constat qui n'empêche pas certaines écuries, comme Williams ou Lotus, de venir se renseigner en vue d'une future collaboration. « Il y a des équipes intéressées, reconnait Taffin. On étudie plusieurs possibilités. Mais il n'y a rien d'engagé pour la saison prochaine. » Cela ne saurait tarder.A. J., avec Antoine Arlot, à Istanbul
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