Le Néoprène, dont sont faites les combinaisons de surf, est pour l'instant irremplaçable. Mais c'est aussi une matière issue du pétrole et dont les déchets sont très polluants. La profession s'est donc également mobilisée sur le thème de leur recyclage dans le sillage de Rip Curl qui a déjà mené diverses expériences dans ce domaine. Plusieurs pistes sont aujourd'hui étudiées pour recycler les quelque 1.000 tonnes de déchets que produit chaque année la filière glisse, auxquelles s'ajoute un stock de 20 tonnes de combinaisons usagées. Ces matières pourraient prochainement entrer dans la fabrication de semelles de chaussures, de béton antifissure ou antibruit, de revêtements de route, de plaques d'étanchéité, ou bien de roues de chariot. Une décision est attendue en 2011. F. A.

latribune.fr

28 Juill 2010, 23:22

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