Dans un document déclassifié datant de 2012 et rendu public par le site Public Intelligence, le Département de la sécurité intérieure arrive à la conclusion qu\'à peine plus d\'un cinquième des menaces de malwares sur smartphone ne concerne pas Android. Cela pourrait sembler normal quand l\'on sait que le système de Google a équipé 79,5% des téléphones vendus au 2e trimestre 2013. Sauf qu\'il ne comptait que 70% des parts de marché en 2012 et surtout qu\'iOs d\'Apple représente à peine 0,7% de ces menaces. Même si Nokia peine à vendre ses téléphones, Symbian connaît un certain succès auprès des hackeurs avec 19% des menaces provenant des smartphones équipés. INFOGRAPHIE - Répartition des menaces en fonction du système d\'exploitation Pour le Département américain de la sécurité intérieure, cette faiblesse d\'Android face aux malwares est justement causée par son étalement sur le marché. L\'étude note ainsi qu\'en 2012, 44% des smartphones utilisaient encore des versions sorties en 2011 et connues pour avoir de nombreuses failles de sécurités, corrigées dans les versions suivantes. A contrario, l\'App Store d\'Apple est très fermé, tout comme le système d\'exploitation iOS, et subit donc nettement moins de menaces.Le document énumère également les trois sortes de menaces présentes : les SMS cheval de Troie (le but est de faire envoyer des sms surfacturés), les rootkits (logiciels dont le but est d\'obtenir un accès furtif aux données plus ou moins sensibles du téléphone) et les faux sites Google Play (accès à toutes les données du téléphone).Le site The Next Web rappelle que Jupiter Networks, dans son rapport annuel, a estimé que 92% des menaces venaient d\'Android. Pour rappel, entre mars 2012 et mars 2013, les logiciels malveillants pour mobile ont connu une augmentation de 614%.  

latribune.fr

27 Août 2013, 23:02

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