Catherine KerrevelResponsable du projet assurance santé de L...

Catherine KerrevelResponsable du projet assurance santé de La Banque PostaleSelon votre enquête, les Français paraissent autant satisfaits que critiques face aux remboursements des frais : n'ont-ils pas une attitude ambiguë sur l'assurance maladie ?Sur l'état des lieux, les Français sont relativement lucides. S'ils sont plutôt pessimistes du fait de la tendance au déremboursement par la Sécurité Sociale, ils restent néanmoins satisfaits du niveau global de remboursement. Mais font-ils bien la distinction entre les remboursements de la Sécurité sociale et ceux des complémentaires ? Malgré les efforts de pédagogie des assureurs, il semble que les Français ne fassent pas toujours la distinction entre ce qui est pris en charge par la Sécurité sociale ou par leur complémentaire. Il faut donc poursuivre les efforts d'explication. Voyez-vous la baisse des remboursements des médicaments comme un risque supplémentaire à supporter pour les complémentaires qui devront augmenter leur prix, ou comme une opportunité pour les assureurs et les mutuelles de faire valoir leur rôle ?Si c'est un facteur de risque, c'est aussi une opportunité qui nous permettra d'élargir nos garanties. Les Français sont-ils prêts à payer plus ? Il semble qu'il y ait un consensus de la part des Français. Il leur paraît indispensable d'avoir une complémentaire santé et ils se disent prêts à payer plus d'impôts afin de préserver leur système de santé. Cependant, les populations les plus fragiles risquent d'éprouver des difficultés. Or on observe que l'aide financière sous la forme du chèque santé reste très mal connue : seulement un Français sur cinq a entendu parlé de ce dispositif mis en place en 2008, qui permet de faciliter l'accès à une complémentaire pour les petits revenus. Chez les 18-24 ans, 91 % ne le connaissent pas. Il reste donc un important travail d'information à faire sur cette mesure qui donne droit à une réduction sur la cotisation de la complémenatire allant de 100 à 400 euros par an selon l'âge. Propos recueillis par S.So.Quatre Français sur cinq n'ont jamais entendu parlé du chèque sant頻
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