Les fonds souverains du Golfe pourraient revoir leur stratégie

Les tours de table de certains grands groupes industriels et bancaires occidentaux pourraient connaître quelques bouleversements dans un avenir plus ou moins proche. Du moins si l'on considère que les Émirats vont venir prêter main-forte à Dubaï et procéder, de ce fait, à des arbitrages dans leur portefeuille de participations.Aujourd'hui, les fonds souverains du Golfe sont principalement présents dans le secteur financier. À commencer par le groupe Dubai World, lui-même, qui possède, entre autres, 28 % du London Stock Exchange, 43,6 % du Nasdaq OMX Group et détient 2,2 % du capital de la Deutsche Bank. De son côté, le fonds souverain d'Abu Dhabi est actionnaire à hauteur de 7,5 % de Carlyle Group. Quant à Qatar Investment Authority, il s'est offert des tickets d'entrée dans Barclays Bank (8,9 %) et Credit Suisse (9,9 %).secteur automobileMais on dénombre également des investissements dans le monde industriel. Plus particulièrement dans le secteur automobile. Ainsi, Daimler est-il détenu à hauteur de 9,1 % par Aabar Investments (Abu Dhabi), et de 6,9 % par le Kuweit Investment Authority. Par ailleurs, Qatar Investment Authority a pris une part de 17 % dans le tour de table de la nouvelle entité réunissant Porsche et Volkswagen. D'ailleurs, le cours de Bourse de cette dernière a particulièrement mal réagi à l'annonce de l'insolvabilité de Dubaï. En deux jours, l'action a cédé 5 % après une chute de 6,4 % jeudi en fin de séance. L'hôtellerie de luxe suscite également l'intérêt des fonds souverains. Qatar Investment Authority possède toujours une participation de 22,7 % de Fermière de Cannes. Fabio Marquetty.
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