Le luxe est en berne après

Quand le principal détaillant de montres à Dubaï, Seddiqi & Sons, en est réduit à vendre ses Rolex, IWC ou Audemard Piguet via le marché parallèle sur Internet, c'est le signe que les clients se font rares à Dubaï. Après des années de folle croissance à plus de 30 %, la perle du luxe, qui pèse à elle seule 40 % des ventes de sacs, chaussures, montres et autres parfums de la région moyen-orientale, semble s'être éteinte. « La croissance sera nulle en 2009 et repartira à 3 ou 4 % en 2010 », déclarait récemment Patrick Chaloub, l'un des plus importants distributeurs de produits de luxe de la région. Depuis un an, L'Oréalcute;al, LVMH, Baccarat et bien d'autres ont gelé ou retardé leurs investissements à Dubaï. Onze projets de nouveaux centres commerciaux ont subi le même sort. Mais Chanel, Fauchon ou Paul K ont tout de même ouvert des boutiques. La question est maintenant de savoir si et quand certaines maisons fermeront des boutiques. En un an, les surfaces de vente ont augmenté de 20 % pour atteindre 2,5 millions de mètres carrés, créant une surcapacité. Les touristes, notamment les Russes, ont également déserté. Il en faudrait 15 millions pour assurer une bonne rentabilité aux différentes boutiques de luxe et ils étaient moitié moins en 2009. Sophie Lécluse
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