Les nouveaux venus sont plus généreux

À côté des produits de masse qui seront revalorisés autour de 3,5 %, voire moins, il existe quelques « pépites » mieux armées pour résister et qui devraient continuer à délivrer de bons résultats.Parmi les contrats anciens, c'est le cas de l'Asac Fapès, du Conservateur, de la Maaf, de la Macsf ou de la SMA Vie BTP, qui pourraient encore distribuer plus de 4 %, grâce à des réserves conséquentes, des frais faibles ou une politique de gestion dynamique. À la Macsf Épargne Retraite, son DG, Hervé Bouclier, explique : « Grâce à une collecte de 1 milliard en 2009 sur un total géré de 13 milliards, nous avons pu mener une politique financière très active. Nous avons acheté, dès le début d'année, des obligations convertibles ou d'entreprises, très rentables au regard des risques encourus, puis, face à la remontée des marchés, nous avons réalisé une partie de nos gains et sécurisé notre portefeuille. » Résultat : le rendement global a augmenté, ce qui ne veut pas dire que le taux suivra. « Il est probable que nous mettrons en réserve une partie des gains, afin d'être bien armés pour affronter l'avenir », poursuit Hervé Bouclier.Autres assureurs qui tirent leur épingle du jeu, les nouveaux venus, comme Axéria Vie, les Assurances du Crédit Mutuel Nord Europe (pour le fonds « opportunit頻, diffusé sur Internet), Matmut Vie ou la filiale du Crédit Agricolegricole dédiée à Bforbank. Dépourvus d'obligations anciennes à faible rendement ou d'actions achetées au prix fort qui plombent les rendements, ces nouveaux fonds ont engrangé des actifs rémunérateurs et peuvent se montrer plus généreux. La Matmut a ainsi déjà annoncé le maintien d'un taux de 4,65 % pour 2009. Chez Axéria, la revalorisation devrait s'élever autour de 5 % net et le fonds Opportunités d'ACMN Vie ne fera pas moins de 4,6 %. Reste que l'avantage de ces nouveaux contrats n'est pas éternel, car la normalisation des marchés de taux ne leur permet plus d'acheter des titres aussi rentables que dans les mois précédents. « Les opportunités se sont réduites », constate Bernard Le Bras, directeur général d'ACMN Vie. E. L.
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