L'assurance-vie est fréquemment utilisée comme complément de revenus, en raison de sa fiscalité favorable. Cependant, avec la diminution des rendements des fonds en euros, principal compartiment utilisé dans ces stratégies, elle perd un peu de son lustre. D'autant qu'il existe désormais une nouvelle génération de contrats très attractifs : les « variable annuities », que commercialisent Allianz, Axa et La Mondiale.Avec ces nouveaux produits, l'épargne peut être diversifiée entre le fonds en euros et des unités de compte sans faire courir de risque à l'investisseur, car l'assureur garantit dès l'origine un montant minimal de revenus en fonction du capital placé, entre 3 % et 4 %. Le véritable intérêt est cependant ailleurs : régulièrement, l'assureur révise sa garantie (jamais en baisse) et si la valeur des capitaux a progressé, les revenus minimums garantis augmentent proportionnellement. Autrement dit, une personne qui investit 100.000 euros s'assure un revenu complémentaire de 3 à 4.000 euros par an, mais si son capital monte jusqu'à 200.000 euros, les revenus minimums garantis doubleront. Ce mécanisme est doublé d'une garantie viagère. Si l'assuré est toujours en vie après avoir consommé l'intégralité de son capital, une rente viagère prend le relais jusqu'à la fin de ses jours.Ingénieux et séduisant, ce montage ne souffre que d'un défaut : la garantie se paie par des frais supplémentaires de 1 % à 2 % par an, mais pouvant atteindre 3 % par an dans les cas les plus extrêmes. Pour que le jeu en vaille la chandelle, il faut donc miser sur une forte progression des marchés financiers retenus. E. L. Nouvelles pistesIl est possible de diversifier sans risque entre fonds en euros et unités de compte.

latribune.fr

28 Nov 2009, 1:44

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