Malgré une tentative de rebond, la Bourse de Paris a signé une nouvelle séance de baisse jeudi. À la clôture, le CAC 40 a décroché de 1,89 % pour retomber sous le seuil des 3.700 points (3.688,79 points) alors qu'il était remonté en matinée au-dessus des 3.800 points. Depuis son plus-haut à 4.088,18 points, atteint le 11 janvier, l'indice a chuté de près de 10 %. Le marché parisien s'est retourné dans le sillage du repli de Wall Street. Malgré de bonnes annonces pour les résultats d'entreprises, notamment pour Ford, les statistiques américaines du jour ont refroidi les ardeurs du marché. Autre élément de perte de confiance, la Grèce a fait l'objet d'intenses spéculations autour d'un possible soutien accordé par la France et l'Allemagne. L'information du « Monde » a été démentie par les deux pays. La Chine a aussi inquiété alors que le vice-Premier ministre chinois, Li Keqiang, lors d'une intervention au forum de Davos, s'est dit prêt à adapter la politique monétaire chinoise. Enfin, dernier élément de prudence, les investisseurs attendent la publication vendredi du PIB américain pour le quatrième trimestre. Les États-Unis devraient confirmer leur retour à la croissance avec une hausse de l'activité de 4,5 % en rythme annuel, selon le consensus des analystes.Côté valeurs, ArcelorMittal poursuit sa dégringolade (? 3,7 %, à 27,80 euros), alors que le japonais Nippon Steel a averti d'une perte pour 2009-2010 et que la demande chinoise d'acier continue d'inquiéter. À l'inverse, les technologiques se sont distingués : STMicroelectronics a pris 1,5 %, à 5,91 euros, profitant des bonnes performances de TSMC, premier sous-traitant mondial des semi-conducteurs. Blandine Hénault

latribune.fr

28 Jan 2010, 23:54

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