À qui s'adresse le MBA d'HEC ?Ce programme est destiné à des gens possédant trois à dix ans d'expérience professionnelle, souvent des profils techniques type ingénieur souhaitant s'orienter vers le management ou désireux de changer de secteur. Sur nos 200 étudiants au total, nous avons 85 % d'étrangers. Nous plaçons 75 % de nos diplômés en Europe, 30 % en France.Comment ont évolué les débouchés ?Nous n'avons pas encore les chiffres exacts pour 2009, mais globalement les statistiques sont stables par rapport aux années précédentes. Nos étudiants ne paraissent pas touchés par la crise. Il faut dire que plus de 40 % de nos diplômés se tournent vers l'industrie. La finance et le conseil occupent seulement la troisième place en termes de débouchés, contrairement à d'autres écoles comme la London Business School qui place plus de 70 % de ses diplômés dans la finance. Par ailleurs, on assiste depuis deux ans à une augmentation du nombre d'anciens élèves se dirigeant vers des ONG, ce qui montre leur volonté de s'investir socialement. Nous avons également un nombre croissant de diplômés se tournant vers l'entrepreneuriat.La crise vous a-t-elle conduit à modifier le contenu de vos programmes ?Non, mais nous avions déjà amorcé de gros changements dès 2002. Par exemple, nous avons introduit un cours facultatif intitulé « Éthique et performance » sous forme d'une retraite de trois jours dans un monastère, lors de laquelle des chefs d'entreprise viennent parler de leur expérience.Propos recueillis par C. Q.

latribune.fr

28 Mars 2010, 23:20

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