Morgon, quand tu nous « morgonnes »

« Quand ?morgonne?, c'est bon... » L'expression, mystérieuse pour les néophytes, est puisée au coeur des chais. Lorsqu'il est au mieux de sa forme, les vignerons disent alors que le morgon « morgonne », une invitation à la dégustation d'un cru en phase avec son terroir.De la Bresse, il suffit de passer la Saône pour se rendre dans le Beaujolais, celui des dix crus dont nous avons choisi le morgon, un gamay noir, pour accompagner le bresse bleu. Les deux spécialités du nord de la capitale des Gaules, habituées des tables lyonnaises, misent clairement sur l'équilibre des saveurs. La pâte persillée onctueuse de l'un répond aux arômes fruités des pourpres cerise et prune de l'autre. Ajoutons que la persillade du bleu fera largement écho à un morgon considéré comme un vin de terroir charpenté. Ce qui est d'autant plus vrai qu'il tire ses origines de la Côte de Py, l'un des six climats de Villié-Morgon. « C'est la référence du Morgon », souligne Éric Bulliat, viticulteur et président de l'appellation, qui recouvre exactement le territoire de sa commune de production. Attention, il ne faut pas confondre ce cru avec le beaujolais nouveau, qui se consomme rapidement, le morgon étant un vin de garde à apprécier après au moins quatre ans en cave. C. F. ? Une adresse dégustation?:Caveau de Morgon au château Fontcrenne, Le Bourg. Tél. : 04. 74.04.20.39.
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