L'Île-de-France restructure ses hôpitaux

C'est en septembre que doit être validé le plan de réorganisation de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). La direction financière de l'établissement envisage de revenir à l'équilibre financier dès 2012, effaçant ainsi les pertes de 93,5 millions d'euros de 2009. Le plan, à l'origine de nombreux remous en interne, suscite des interrogations à l'extérieur. Ainsi, la Fédération hospitalière régionale d'Île-de-France, qui contrôle la moitié de l'offre hospitalière de la région ? l'autre moitié étant dans le giron de l'AP-HP ?, souhaiterait que les deux organismes coopèrent davantage pour l'élaboration d'une offre de soins commune. « La loi Bachelot prévoit l'idée d'une communauté hospitalière de territoire, explique Frédéric Valletoux, son président. L'AP-HP doit accepter de réfléchir sur ses spécialisations. » Une première réunion entre les représentants de la fédération francilienne et la direction de l'AP-HP a eu lieu début juillet, de nouveaux rendez-vous étant prévus en septembre. Les hôpitaux indépendants franciliens, qui emploient la moitié du personnel médical hospitalier de la région (7.026 personnes sur 14.383), des effectifs non médicaux (48.119 personnes sur 98.566) et représentent plus de 50 % des lits du territoire (27.524 sur 51.677), estiment avoir bien entamé leur réorganisation. « Entre 2007 et 2009, nous avons réduit nos pertes de 90 à 24 millions d'euros », commente Frédéric Valletoux, qui est aussi le maire de Fontainebleau. Éric Chol
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