Des taux au plancher pour longtemps

Alors qu'elle avait relevé son taux directeur à 4,25 % en juin 2007 - ce qui restera sans doute comme le seul vrai faux pas de l'ère Trichet -, la BCE l'a par la suite abaissé à sept reprises pour conjurer la crise. Elle a laissé refluer jusqu'à 1 %, un plancher historique, tout en conservant une marge de manoeuvre dont plusieurs de ses homologues s'étaient privées en faisant tomber leur taux directeur à un niveau voisin de zéro. La BCE n'en a pas moins pratiqué des taux « réels » - défalqués de l'inflation - négatifs, ce que la Bundesbank eut considéré comme une hérésie.
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