Paris-Bruxelles, un rapport difficile mais solide

La récente polémique soulevée par le dossier des Roms entre la Commission européenne et la France est venue rappeler combien les rapports entre Paris et Bruxelles restent difficiles. A Bruxelles, nombre d'eurocrates et d'europhiles apprécient peu la morgue de la France, prompte à se poser en donneuse de leçons. Une opinion renforcée par la tendance du personnel politique de l'Hexagone à charger l'Union européenne de tous les maux du pays. Pourtant, Paris reste un moteur de l'Europe. C'est bien le président Nicolas Sarkozy qui a relancé le traité de Lisbonne, affirmé le rôle international de l'UE lors de la présidence tournante de la France et durant la crise financière. Et quant la Commission européenne a suggéré que les projets de budgets nationaux fassent l'objet d'un contrôle avant leur examen par les Parlements, Christine Lagarde, ministre de l'Economie, fut parmi les premières à l'appuyer.
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