Le marché parisien a manqué de conviction mardi, réalisant au final une séance très erratique. Alors que la Bourse de Paris avait effacé ses pertes de la matinée, les indicateurs américains du jour ont refait chuter le marché dans l'après-midi avant qu'il ne limite finalement son repli. À la clôture, le CAC 40 reculait seulement de 0,1 % à 3.762,35 points. Selon l'indice Case Shiller, les prix des logements sont repartis en baisse aux États-Unis en juillet, après trois mois de hausse. Une statistique immobilière décevante à laquelle s'est encore ajouté le recul plus fort que prévu de la confiance des consommateurs, mesuré par le Conference Board. Ces annonces sont intervenues dans un contexte plus général de nouvelles inquiétudes sur les dettes souveraines en zone euro. Les investisseurs surveillent les annonces en provenance d'Irlande, le pays devant dévoiler le coût du sauvetage de la banque Anglo Irish. Le marché a également été sensible à des rumeurs de dégradation de la note de l'Espagne par l'agence de notation Moody's. Côté valeurs, la séance a été marquée par le plongeon de Michelin (- 10,21 %, à 58,60 euros) alors que le groupe de pneumatiques va lancer une augmentation de capital de 1,2 milliard d'euros « destinée à financer l'accélération » de son développement. Le caractère dilutif de l'opération a inquiété les investisseurs. À l'opposé, LVMH a bondi de 2,31 % à 106,50 euros pour signer la meilleure performance du CAC 40. Alcatel-Lucent a, pour sa part, poursuivi son rally boursier avec une nouvelle progression de 1,32 % à 2,52 euros. Blandine Hénault.

latribune.fr

28 Sept 2010, 23:39

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