Croissance anémique pour l'assureur français

Les trimestres se suivent et se ressemblent pour Axa. Le premier assureur français affiche des revenus en progression de seulement 1 % en données comparables (3 % en données publiées) sur les neuf premiers mois de l'année, à 70,5 milliards d'euros, contre 0,8 % à fin juin. Une quasi-stagnation qu'Henri de Castries, PDG d'Axa, explique par le choix d'une « croissance sélective » qui doit permettre « à court terme [...] d'améliorer la rentabilité ». De fait, les marges sur affaires nouvelles en vie, épargne et retraite progressent de 2,4 points, à 19,7 %, pour un chiffre d'affaires en hausse de 0,9 % en comparable. Mais cette embellie n'est sans doute que passagère, car l'assureur prévient que « la baisse des taux d'intérêt affectera les marges sur affaires nouvelles mesurées à la fin de l'année ». La situation n'est guère plus reluisante en gestion d'actifs : si le chiffre d'affaires affiche un bond de 6,2 % sur les neuf premiers mois de l'année, le pôle subit une décollecte nette de 41 milliards d'euros, principalement sur le segment des clients institutionnels. Au total, le deuxième assureur européen semble décroché par le leader Allianz, qui affichait une croissance de 12,2 % au premier semestre. B. J.
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