Immobilier résidentiel : les prix parisiens creusent l'écart face à ceux des petites villes de province

Les prix tendent à se stabiliser enfin à Paris, s’assagir dans les grandes agglomérations françaises et poursuivre leur chute dans les petites villes de Province. Au-delà de ces évolutions très symptomatiques, il est un chiffre pour le moins édifiant que le réseau Guy Hoquet vient de livrer dans sa dernière étude sur l’évolution du marché immobilier en France : l’écart entre les prix moyens au m2 de Paris et des villes de moins de 20.000 habitants n’a jamais été aussi élevé depuis 2008. Avec cette sanction sans appel : quand l’écart atteignait 3.675 euros du m2 en 2008, il dépasse aujourd’hui les… 6.000 euros. Et ce, au regard d’une moyenne de 1.874 euros du m2 dans les villes de moins de 20.000 habitants et de 5.549 euros à Paris en 2008; et de 1.798 euros du m2 toujours dans les villes de moins de 20.000 habitants et 7.836 euros à Paris au troisième trimestre 2012.Phénomène identique dans l\'immobilier de bureauxLe constat est effectivement frappant: si les prix n’ont jamais cessé de grimper à Paris sur cette période, ceux dans les petites villes de province ont baissé, favorisant le quasi doublement de cet écart. Tendance que l’on retrouve tout aussi bien dans l’immobilier de bureaux où les écarts entre Paris et la province n’ont jamais été aussi importants tout comme les différences de prix entre les beaux actifs rénovés et ceux de seconde main.Phénomène somme toute logique compte tenu de l’afflux de population sur Paris et ses alentours depuis plus de vingt ans pour une offre qui n’a absolument pas progressé au rythme de cette transhumance.L\'opposition est tout aussi valable entre les graneds agglomérations et les petites communes«L’opposition entre les grandes agglomérations et les petites communes subsistent dans le comportement des acheteurs. Dans les métropoles dynamiques, comme Bordeaux, le rapport de force joue en faveur des vendeurs, la demande restant très forte. Un phénomène qui concerne également Lyon, même si depuis la rentrée cela tend à s’affaiblir: en effet les acquéreurs, moins nombreux et plus hésitants, ralentissent les ventes, y compris autour des grandes agglomérations de la région lyonnaise», précise Frédéric Monssu, directeur général de Guy Hoquet. Pour aller plus loin :Les prix de l\'immobilier dans votre rueDécouvrez les SCPINotre espace diagnostic immobilierSimulez votre crédit immobilie
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