Londres, bien que non membre de la zone euro, sera l'un des principaux contributeurs au paquet de 85 milliards d'aide à l'Irlande, pour laquelle Dublin paiera un taux moyen de 5,8 %, supérieur à celui de la Grèce (5,2 %). Des prêts bilatéraux britanniques à hauteur de 4 milliards, ainsi que des prêts danois et suédois, viendront en effet abonder le soutien apporté à Dublin par la zone euro pour 22,5 milliards d'euros. Deux autres enveloppes du même montant seront financées respectivement par les Vingt-Sept, via le mécanisme de stabilisation financé sur fonds communautaires, et par le Fonds monétaire européen. Le Trésor irlandais piochera enfin dans ses réserves à hauteur de 17,5 milliards. Sur ces sommes, les banques devraient percevoir une aide immédiate en capital de 10 milliards, 25 milliards supplémentaires étant mis à disposition sous forme de capital contingent. Le reste du paquet ira soutenir les finances publiques irlandaises, durement éprouvées par le sauvetage de ses banques. Dublin s'est engagé sur un plan de consolidation budgétaire drastique pour revenir sous la barre des 3 % de déficit en 2015, ce qui a fait descendre dans la rue 50.000 Irlandais. F. A.
L'Irlande reçoit une aide de 85 milliards d'euros
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