Des sources d'espoir demeurent

STRONG>La consommation : la fièvre acheteuse ne se dément pasEnvers et contre tout, la consommation des ménages tient bon. Elle a accéléré, cet été, à + 0,5 % après + 0,3 % au printemps. Par ailleurs, le pouvoir d'achat des ménages (revenu disponible brut) a augmenté de 0,7 % au troisième trimestre, après + 0,5 % au deuxième trimestre. Une hausse en partie due à un ralentissement des prix des dépenses à la consommation (+ 0,2 % après + 0,3 % au deuxième trimestre), lié notamment au repli des produits énergétiques selon l'Insee. Mais s'il tourne bien, ce moteur de la croissance risque aussi de connaître quelques ratés en 2011 : la prime à la casse, qui a dopé cette année les ventes d'automobiles et avec elles toute la consommation des ménages, vit ses derniers jours. Sa suppression pourrait ainsi conduire à un ralentissement de la consommation dans les prochains mois... S. T.Les exportations : coup de pouce du commerce mondialC'est un peu l'inconnu. Si les optimistes espèrent que les entreprises françaises tireront parti de la solidité du commerce mondial, en hausse de 7,8 % en 2011 selon l'OCDE, et d'une éventuelle dépréciation conséquente de l'euro face au dollar, les pessimistes redoutent que la France continue de perdre du terrain sur les marchés internationaux, et en particulier dans les pays émergents en forte croissance. Le gouvernement se range sans surprise dans le premier camp. « Les exportations seraient en hausse, de près de 9 % en 2010, et resteraient dynamiques en 2011 (+ 8 %) grâce aux effets retardés de la dépréciation de l'euro et à un commerce mondial encore au-dessus de son rythme tendanciel en 2011. Le commerce extérieur soutiendrait l'activité pour 0,3 point en 2010 et 0,1 point en 2011 », explique le projet de loi de finances 2011. F. Pi.L'Allemagne : un voisin dont la France a besoinDe 1995 à 2005, la France fut la principale locomotive de la zone euro en termes de croissance économique, assez loin devant l'Allemagne, alors en pleine réunification. Cette époque est désormais complètement révolue. La France est depuis cette date dans l'ombre de son puissant voisin, qui est aussi son principal partenaire commercial. L'Allemagne accueille en effet plus de 16 % des exportations tricolores.De ce point de vue, après une chute de l'activité de 4,7 % en 2009, le rebond de l'économie allemande en 2010, estimé à + 3,7 % par Eurostat, devrait en partie permettre à la France d'atteindre son objectif de croissance annuelle. En 2011, la donne sera un peu différente car le PIB allemand, dans un mouvement de correction mécanique, ne devrait progresser que de 2,2 % selon Bruxelles. F. Pi.
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