Réinvestir sur les actions, oui, mais sur les petites valeurs !

Les gérants sont unanimes en ce début d’année : il est grand temps de se repositionner sur les actions. Les arguments en faveur de cette classe d’actifs varient selon les maisons de courtage ou les sociétés de gestion. Et à l’heure où les indices boursiers recommencent, enfin, à amorcer des mouvements ascendants, certains professionnels mettent l’accent sur l’indéniable intérêt des petites et moyennes valeurs. Comme CPR Asset Management et son gérant spécialisé sur ce créneau, Eric Labbé, pour qui cette classe d’actifs est clairement la plus intéressante en ce moment. Et ce, au regard d’une série d’éléments tangibles.Des profils de risque multiplesHistoriquement déjà, les valeurs moyennes sont les seules à présenter des performances absolues positives. Sur cinq ans, soit depuis le début de la crise financière, le CAC Mid 60 affiche ainsi une hausse de 3,5% quand le SBF 120 s’inscrit en repli de 19% sur la même période, le CAC 40 de 23%, le Dow Jones Euro STOXX de 27% et le MSCI EMU de 27%. « Les petites et moyennes capitalisations concentrent de réels atouts. Elles affichent des profils de risque multiples, offrent une importante diversification sectorielle, une forte sensibilité à la thématique des fusions-acquisitions et présentent une valorisation raisonnable au regard des perspectives de croissance bénéficiaire », explique le gérant. Sans parler de leur exposition internationale, aussi importante que celle des grandes capitalisations boursières. Soit un réel atout par rapport à l’atonie de l’économie européenne. De la sorte, Naturex réalise 85% de son chiffre d’affaires à l’export (hors Europe), BIC, 77%, Zodiac, 67%, SEB, 65%, Virbac, 52%, Eurofins, 51% ou Bolloré 50%.Une sous-valorisation de l\'indice intéressanteDe même, ces valeurs présentent-elles des histoires susceptibles de se traduire par de belles valorisations au fil des mois. Avec différentes thématiques pour chacune d’entres elles. Ainsi Eric Labbé a-t-il ciblé celles susceptibles de faire l’objet d’une offre comme Hi-media, Eos Imaging, ou Arkema. Celles pouvant faire l’objet d’une restructuration capitalistique de la part de leur actionnaire majoritaire comme Nexity ou Dior, celles dont l’actionnaire de référence est potentiellement vendeur comme Ipsos, Sopra ou NRJ et enfin, celles dont la valorisation boursière et largement inférieure à celle des actifs de l’entreprise comme Toupargel, Trigano ou Boursorama.En parallèle, on assiste aujourd’hui à une sous-valorisation de l’indice Cac Mid 60 par rapport à sa moyenne historique alors que les prévisions de croissance de bénéfice de ce segment sont supérieures de 50% à celles du CAC 40.Autant de bonnes raisons de se positionner sur ces valeurs, à condition bien sûr de regarder de près de ce qu’elles font et ce qu’elles envisagent de faire. A moins bien sûr de s’en référer à un gérant de sicav et d’appréhender cette classe d’actifs à travers un fonds.>> Pour aller plus loin : découvrez notre plateforme bourse personnalisable
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