Licenciements boursiers : les salariés rassemblés et soutenus

Ils partirent à plus de 500. Vêtus de t-shirts rouges sur lesquels était inscrit en lettres blanches \"non aux licenciements dans les groupes qui font des profits\", les salariés de plusieurs groupes se sont rassemblés mardi près du ministère du Travail à Paris. Une initiative de l\'association \"Licenci\'elles\" fondée par d\'anciennes employées des 3 Suisses estimant avoir été licenciées abusivement.Une promesse de campagneCette association regroupe des \"entreprises en lutte\" telles que Pilpa, Bigard, Crédit Agricole, Faurecia, FNAC, Ford, Fralib ou encore Samsonite. \"On s\'est rendu compte que chacun se battait dans son entreprise pour sa propre cause. On a voulu aller au-delà\", a expliqué Séverine, ancienne employée des 3 Suisses, interrogée par l\'AFP. L\'objectif étant de lutter de défendre une proposition de loi contre les licenciements boursiers. Pendant la campagne présidentielle, le candidat François Hollande avait en effet promis de s\'attaquer aux licenciements motivés par la préservation des profits. Et de son côté, la candidate Ségolène Royal avait rédigé un projet de loi visant les entreprises de plus de 250 salariés.Promesse d\'une proposition de loiLes salariés rassemblés ont reçu le soutien de responsables politiques de gauche, parmi lesquels Jean-Luc Mélenchon (FG), Philippe Poutou (NPA), Nathalie Arthaud (LO) et la députée Karima Delli (EELV). De son côté, le chef de file des parlementaires du Front de gauche, André Chassaigne a annoncé le dépôt dans une dizaine de jours d\'une proposition de loi \"interdisant non seulement les licenciements boursiers mais aussi ceux fondés sur des motifs économiques qui n\'en sont pas\".
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.