Un demi-million d'emplois seraient créés en France d'ici à 2015

Selon une étude du britannique Centre for Economics and Business Research (CEBR), réalisée en collaboration avec EMC2, l'impact de la transformation de la plupart des fonctions informatiques logées actuellement au sein des entreprises s'élèverait à 162,7 milliards d'euros sur l'économie française. Un impact comparable à celui observé dans les autres pays d'Europe.« Grâce aux différentes formes de ?cloud computing?, les services informatiques dans les entreprises ne seront plus des charges fixes. Grâce aux économies réalisées, les services informatiques se consacreront plus au développement au bénéfice des métiers et de la stratégie, ils deviendront l'un des principaux moteurs de croissance des entreprises », explique Jean-Yves Pronier, directeur marketing chez EMC2, l'un des spécialistes mondiaux du stockage informatique.Dans le détail, le CEBR évalue à 24,6 milliards d'euros les opportunités de développement permises par le cloud computing et à 51,4 milliards la création de commerce pure d'ici à 2015. « Il faut également tenir compte des importantes réductions de coûts que ce phénomène permet », ajoute Arnaud Allouche, le directeur général France de VCE, un joint-venture associant EMC2, Cisco et VMware. Des économies dont le montant est estimé à 26,3 milliards sur la période par le CEBR.En termes d'emploi, l'impact est également loin d'être négligeable, en priorité dans les secteurs les plus sensibles à ce phénomène comme le secteur bancaire, les services financiers mais également l'industrie manufacturière, le commerce et l'hôtellerie.Selon le CEBR, ce sont au total 469.000 postes qui pourraient être créés d'ici 2015. À titre de comparaison, l'économie française a détruit 514.000 emplois en 2008 et 2009 selon le Trésor. « Ces créations de postes s'expliquent de deux façons. D'une part, les créations d'entreprises spécialisées et donc un afflux de personnel pour créer et gérer les services proposés dans le cloud. D'autre part, parce que les entreprises qui auront adopté ces modèles, en particulier celui du cloud privé, réduiront leurs coûts et pourront ainsi concentrer leurs équipes d'informaticiens sur l'innovation ; on peut logiquement s'attendre à ce que ces entreprises se développent plus rapidement et donc embauchent, mécaniquement », explique Arnaud Allouche. Fabien Piliu
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