Les affaires de Natixis retardées par Eyjafjöll

chronique des marchésL'« effet papillon », lié à l'éruption du volcan islandais Eyjafjöll, continue à semer le trouble à travers le monde. Après les centaines d'avions cloués au sol et les dizaines de milliers de personnes « réfugiées touristiques », l'éruption volcanique a aussi touché le monde économique. Les compagnies aériennes ont été en première ligne mais l'ensemble du monde des affaires a été affecté. La banque française Natixis, par exemple, a pris du retard dans la cession de son activité de capital-investissement dans les pays émergents, au Brésil, en Chine et en Inde. Les dirigeants de chacune des filiales locales devaient venir en France la semaine passée pour rencontrer les candidats à leur rachat. Mais la colère d'Eyjafjöll les a contraint à annuler leur séjour. Résultat, ils devront reprendre un nouveau billet et revenir d'ici deux semaines.Bruxelles trépigne aussiMême constat pour les banquiers belges de KBC à la manoeuvre depuis plusieurs mois vendre leur banque privée KBL. En pleine négociation avec la famille indienne Hinduja, ils ont également pris du retard, faute d'avoir pu rejoindre l'Europe par les airs. En attendant l'horloge tourne : les dirigeants de KBL souhaitent signer un accord avant la publication de leurs résultats trimestriels mi-mai. A Bruxelles aussi, on trépigne. Le vote en Commission des affaires juridiques du projet de directive destiné à encadrer la gestion alternative a été retardé. Il devait avoir lieu le 19 avril mais, faute d'avoir réuni le quorum, il a été ajourné et a eu lieu seulement jeudi. M. PE. et A. M.les dirigeants de chacune des filiales locales (Brésil, chine et inde) de la banque française ont été contraints d'annuler leur séjour.
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