Daimler s'est recentré sur Mercedes

Le plus mal en point des ex-« big three », Chrysler, voit désormais son avenir lié à celui du groupe Fiat. Sous la houlette autoritaire de Sergio Marchionne, qui a réussi à prendre le contrôle de 20 % du constructeur américain sans débourser un seul euro, les marques italiennes (Fiat, Lancia, Alfa Romeo et Abarth) et américaines (Chrysler, Dodge et Jeep) vont devoir se partager les marchés européens et américains. Alfa Romeo devrait débarquer sur le Nouveau Monde accompagné de la Fiat 500 et de Lancia rebadgées Chrysler. Et nous devrions voir en Europe des Chrysler avec des écussons Lancia... Il faut espérer que les stratégies et synergies industrielles sont plus consistantes que les stratégies commerciales. Hormis ces grandes manoeuvres consécutives à la crise de l'automobile américaine, les fusions sont, pour l'instant, passées de mode. Daimler, échaudé par les échecs des alliances avec Mitsubishi puis Chrysler, s'est recentré avec bonheur sur sa marque phare Mercedes dont la réputation et le succès planétaire ne se démentent toujours pas. Seules ombres au tableau, l'insuccès de la division prestige Maybach et les difficultés à rendre Smart vraiment rentable. Afin de devenir plus compétitif, particulièrement dans le domaine des petites voitures, Daimler a signé des accords techniques avec Renault, accords assortis d'un échange d'actions. Chacun des partenaires détient 3,1 % du capital de l'autre. Premier fruit de cet accord : un petit utilitaire réalisé par Renault et vendu sous la marque Mercedes.
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