En bref

STRONG>Après les révélations de Wikileaks, la Turquie est dans le collimateur... Les télégrammes américains obtenus par WikiLeaks montrent la suspicion grandissante des Occidentaux à l'égard de la Turquie, pays membre de l'Otan mais dont le Premier ministre « hait Israël », selon les termes de diplomates américains. Selon ces câbles datant de février, qui sont analysés par l'hebdomadaire allemand « Der Spiegel », les diplomates américains se méfient du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, qu'ils jugent isolé et mal informé, et qualifient son ministre des Affaires étrangères d'« exceptionnellement dangereux », en raison de son influence islamiste sur le Premier ministre. ...tandis que la France apparaît comme une alliée de Washington face à l'Iran La France apparaît comme une alliée résolue des États-Unis face à l'Iran dans les télégrammes. À plusieurs reprises, Paris est présenté comme fer de lance de la ligne dure de la communauté internationale vis-à-vis de l'Iran, soupçonné par les Occidentaux de vouloir se doter de l'arme nucléaire. « Des responsables français de haut rang ont suggéré que la ligne dure de Sarkozy pouvait se révéler utile en tant que ?pointe du glaive? pour faire face au défi iranien », dit ainsi l'ambassade des États-Unis à Paris dans un mémo de novembre 2009. Deux mois auparavant, le 16 septembre, le conseiller diplomatique du président français, Jean-David Lévitte, taxait la république islamique « d'État fasciste », jugeant le temps « venu de décider des prochaines étapes ». Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, a refusé lundi de confirmer « aucun des propos attribués à des autorités et des diplomates français » dans ces câbles, dont la publication a été qualifiée de « menace ». L'Union européenne réduit ses ambitions sur le climat L'Union européenne cherchera à sauver le processus de négociations de l'ONU lors de la conférence sur le climat à Cancún, a annoncé lundi la Commissaire européenne au Climat Connie Hedegaard. L'UE a considérablement réduit ses ambitions depuis Copenhague. Elle espère un accord sur la protection des forêts, un autre sur un « fonds vert » pour aider les pays les plus pauvres, afin de faire de Cancún « une étape sur la voie d'un accord international contraignant dans les meilleurs délais ».
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.