Fauchon crée un réseau de franchises en France

Si vous êtes entrepreneur dans l'alimentaire haut de gamme, la marque Fauchon cherche désormais à s'implanter dans toutes les grandes villes françaises, de Toulouse à Lille et de Strasbourg à Marseille ». La directrice générale de Fauchon, Isabelle Capron, lance un appel à candidatures. Après avoir remis sur pied le berceau de la Madeleine et jeté les fondements d'un développement à l'international, cette ex-directrice d'agence de publicité veut faire rayonner la marque dans toute la France via un réseau de petites boutiques (de 50 m2 à 100 m2) en franchise. « Nous collaborons déjà avec 450 producteurs français mais nous manquons encore de visibilité auprès des consommateurs », confie-t-elle à « La Tribune ». Boutiques « best of »Pour piloter cette nouvelle stratégie d'essaimage, Fauchon commence par ouvrir une première boutique en propre de 157 m2 à Monaco dès novembre. Un investissement de 1 million d'euros environ pour être présent dans le très sélect centre commercial Métropole. Deux autres boutiques ouvrent en parallèle. La première franchise avec un commerçant indépendant à Bordeaux en novembre. Et une autre confiée au groupe organisateur de salon ViParis pour investir la galerie d'accueil du Parc des expositions de Villepinte. Les 140 m2 ouvriront dès le 3 septembre à l'occasion du salon Maison et objet. « Très intéressant pour séduire une clientèle business et internationale », souffle la directrice générale. À chaque fois, ces petites surfaces concentrent le « best of » des produits Fauchon, avec une forte orientation cadeau mais aussi des produits frais pour assurer des ventes tout au long de l'année et non plus seulement à Noël. « Nous modéliserons les différents espaces pâtisserie, épicerie, traiteur, vin, etc. en fonction des zones de chalandise », explique le directeur des ventes, Marc Montenez. La franchise existait déjà à l'international mais via des groupes partenaires (Takashimaya au Japon, Paris Group à Dubai...). Elle se poursuivra aussi de ce côté-là, via de plus petits formats. Pour le moment, l'épicier de luxe a plutôt bien traversé la crise. Le dernier exercice clos fin mars 2010 s'est achevé sur des ventes déclarées de 45 millions d'euros (142 millions en comptant franchisés et partenaires), en hausse de 10 %, et un premier bilan à l'équilibre après des années de pertes. « Les ventes directes augmentent de 5 % depuis mars et le mois d'août est à + 8 % », précise Isabelle Capron. Voulant continuer à créer le buzz et à déjouer la crise par le plaisir, elle lance dans une semaine les Bébéclairs, une collection de huit mini-éclairs de 6 cm... tout-prêts à concurrencer les macarons du concurrent Ladurée.
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