Le Crédit Agricole Nord de France poursuit sa diversification

La caisse régionale enregistre une forte hausse de son résultat consolidé et prévoit des investissements pour accélérer son expansion.
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Avec un résultat net de 192,6 millions d'euros fin 2010, le Crédit agricole Nord de France enregistre une progression de 16,6 % par apport à 2009. Un chiffre qui valide sa stratégie caractérisée par un poids important de la clientèle des entreprises qui représente 23 % (4,1 milliards d'euros) de son encours global de crédit (17,5 milliards). Ces bénéfices confortent aussi ses choix de « compléter les activités traditionnelles de banque et d'assurance avec le capital développement et l'immobilier », indique Alain Diéval, le directeur général de Crédit Agricole Nord de France. À ces diversifications s'ajoute l'activité en Belgique qui contribue pour 7 millions au résultat consolidé. « Nous avons des projets en Belgique où nous voulons croître », annonce Alain Diéval. La caisse est notamment sur les rangs pour l'achat de la banque belge Centea mis en vente par le groupe KBC. Dans le domaine de la banque d'affaires et du capital investissement, Crédit Agricole Nord de France s'est réorganisé en profondeur. Il a créé en juin 2010 une nouvelle structure baptisée Nord Capital Investissement (NCI) rassemblant ses participations dans plusieurs sociétés.D'ici l'été 2011, cette filiale disposera de 120 millions de fonds propres mobilisables pour les entreprises du Nord-Pas de Calais, contre 80 millions aujourd'hui. NCI a d'ores et déjà contribué pour 10 millions d'euros au résultat de la Caisse régionale en 2010.

Résultats « encourageants »

Pour sa part, la filière immobilière du Crédit Agricole Nord enregistre des résultats « encourageants » mais contrastés selon l'activité (transactions, promotion, services, etc.).

Au global, la caisse Nord de France a gagné 55.000 nouveaux clients l'an dernier et les capitaux gérés ont progressé de 7,1 % à 39 milliards. Mais, malgré la réduction du coût du risque (-38 %) et des créances douteuses, le produit net bancaire consolidé recule de 7,3 % à 677,7 millions d'euros, pénalisé par la baisse de la marge d'intermédiation et surtout de la marge sur portefeuille plombée par les coûts de couverture contre le risque de remontée des taux. S. So.

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