Pigalle se déshabille pendant trois jours

La Lune Rousse (Nuit Electro, le Bal, Paris Bamako...) organise du 24 au 26 novembre la première édition du Festival de Pigalle. Pendant trois nuits, des parcours nocturnes, des rendez-vous secrets, des concerts, des projections "érotico-vintage", des parties et des performances auront comme ambition de faire redécouvrir un quartier mythique redevenu l'un des hauts lieux de la nuit parisienne. A ne pas manquer !
DR

C'est dans le quartier le plus "chaud" de Paris que le Festival de Pigalle ouvre ses portes aujourd'hui jusqu'à samedi inclus. L'initiative, sous la houlette de l'équipe de La Lune Rousse, vise à dévoiler les secrets (d'alcôves ?) d'un mythe, certes fatigué, mais toujours attachant. Cette première édition dépasse cependant le champ souvent étroit d'un Festival pour nous proposer autre chose : un véritable parcours nocturne au c?ur d'un quartier secret qui s'ouvre (un peu) au quidam aussi curieux que libidineux.

Une occasion unique donc de (re)découvrir un quartier trop souvent cantonné à ses boulevards et ses chapelets de sex-shops, de kebabs et de boutiques clinquantes made in China. Pigalle (surtout "SoPi" pour South Pigalle) est en pleine mutation - sociologique - avec ses grandes concentrations de bobos Mc Laren, ses boutiques de mode vintage, ses restaurants branchés ou ses concept-stores.

Mais Pigalle est également redevenu un haut lieu de la nuit parisienne, avec ses salles de concerts, ses bars bondés, ses théâtres, comme l'ancestral Trois Baudets, réouvert depuis deux ans avec le soutien de la Lune Rousse, qui attire une foule d'étudiants et d'artistes. C'est bien ce mélange que le Festival entend présenter autour des thèmes de l'interdit, de la transgression et de l'érotisme. Bref, comme le résume excellemment le slogan du Festival, il s'agit bien de réconcilier "le sexy avec l'arty".

Le programme est très éclectique avec des concerts (Scott Mathhew, Paris..), du clubbing chez Moune, La Machine et au Love (cabaret de lap dance qui ouvre exceptionnellement ses portes aux clubbers), des expositions, du cinéma et des lectures littéraires, des cours d'effeuillage, et ses visites guidées très particulières dans un Pigalle des seventies. Tous les artistes ne sont pas de Pigalle mais tous ont travaillé sur les thèmes du Festival et adapté en conséquence leurs performances. Pour Pigalle, il fallait bien du sur-mesure ! Saluons donc cette excellente nouvelle initiative de la Lune Rousse, à qui on doit déjà les fameuses nuits SFR Electro ou Le Bal à l'Élysée Montmartre.

Vous pouvez consulter le programme complet sur le site officiel du Festival Pigalle.

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.