
Transport, industrie, agriculture... nombre de secteurs d'activité contribuent au réchauffement climatique et ses acteurs, face à l'horloge climatique qui tourne, sont toujours plus sommés de réduire leur impact sur l'environnement de manière drastique. Et le numérique n'est pas en reste : selon un récent rapport réalisé par l'Ademe et l'Arcep, il est à l'origine de 3 % à 4 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde et représente 2 % de l'empreinte carbone de l'Hexagone. Mais les acteurs du numérique se mobilisent pour faire rimer innovation avec durabilité et apporter des solutions à leurs clients. C'est le cas d'AWS, qui positionne le cloud comme la clé de voûte d'une meilleure efficacité énergétique des entreprises.
De ce fait, selon un récent rapport du cabinet Research 451, commandé par Amazon Web Services (AWS) et mené auprès de 300 entreprises en France, outre-Rhin, en Irlande, en Espagne ainsi qu'en Suède, le cloud AWS pourrait faire économiser à une entreprise européenne typique jusqu'à 80 % d'énergie et jusqu'à 96 % des émissions de carbone lorsque les énergies achetées par AWS sont à 100 % renouvelables. Autrement dit, il leur permettrait d'être jusqu'à cinq fois plus efficace en énergie comparé à une entreprise qui utilise son propre data center sur site traditionnel. La raison ? Un meilleur taux d'utilisation des serveurs, d'abord, puisque les ressources énergétiques dans le cloud sont allouées parmi de très nombreux clients. « Nous sommes en quelque sorte le transport en commun de l'IT qui a un moindre impact carbone qu'un data center privé utilisé par un seul client et qu'on pourrait comparer à la voiture individuelle », commente Philippe Desmaison, Conseiller Technologique Exécutif spécialiste des questions de développement durable pour AWS en France.
Au-delà des serveurs, une meilleure efficacité énergétique des centres de données AWS eux-mêmes, grâce à des systèmes de refroidissement et un matériel plus efficace, est également clé pour proposer aux entreprises des solutions moins énergivores. Par exemple, les utilisateurs du cloud peuvent construire leurs applications en utilisant des processeurs créés par Amazon Web Services (AWS), baptisés Graviton, qui visent à être 2 à 3,5 fois plus efficaces au niveau consommation énergétique que tout autre processeur, ou encore opter pour les solutions dites 'sans serveur' (serverless) afin d'optimiser leurs besoins en capacité de traitement. « Il y a une responsabilité partagée de la durabilité dans le cloud, les clients sont encouragés à repenser leurs architectures IT de manière plus durable afin de réduire leur besoin en infrastructure dans le cloud, et donc en énergie » précise Philippe Desmaison.
100 % énergies renouvelables en 2025
La division cloud du groupe Amazon s'est fixé pour objectif d'alimenter ses activités à 100 % en énergies renouvelables à l'horizon 2025. Une ambition qui passe notamment par l'achat des énergies vertes. « Nous travaillons avec des experts du monde de l'énergie pour atteindre nos objectifs et soutenir notre démarche durable », avance Philippe Desmaison. Mais aussi par la production d'électricité par l'action du groupe Amazon lui-même, à travers des projets de fermes solaires ou éoliennes. « Nous avons plus de 270 projets dans le monde, dont en Europe et en France, pour garantir nos opérations aujourd'hui et dans le futur en énergie renouvelable. Ces projets représentent d'ores et déjà 12 gigawatts d'ENR », développe -t-il.
Pour aller plus loin, AWS conseille également ses clients dans leur utilisation de la technologie pour atteindre leurs propres objectifs de sobriété numérique. « Toutes nos équipes, et notamment techniques, accompagnent nos clients dans la mise en adéquation de leurs besoins et des ressources informatiques minimales nécessaires dans une logique de développement durable », affirme ainsi Philippe Desmaison. Autant d'éléments qui s'inscrivent dans le sillage de l'engagement du groupe Amazon, signé en 2019 en partenariat avec l'ONG Global Optimism et baptisé « The Climate Pledge » : il ambitionne en effet d'atteindre la neutralité carbone en 2040, soit dix ans avant l'Accord de Paris. Une initiative à laquelle, à ce jour, environ 200 entreprises à travers le monde se sont ralliées.
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