Pouvez-vous présenter Dedalus en quelques mots ?

Dedalus accompagne professionnels de santé et patients dans la numérisation du continuum de soins. Nos outils sont utilisés pour la prévention, le diagnostic in vitro (en laboratoire) et in vivo (imagerie médicale), les solutions cliniques, les solutions médico-économiques, la constitution du dossier médical, le parcours de soin et le retour à domicile des patients.
Notre spécificité est notre ancrage européen, qui nous permet de conserver une souveraineté européenne sur ces technologies, et donc une souveraineté des données de santé en Europe. C'est grâce à cela que Dedalus a connu un tel développement, avec une croissance interne et externe, et est devenu champion européen.
Nous comptons aujourd'hui 6 500 collaborateurs dans le monde, dont 2 700 au département R&D, ce qui en fait l'équipe de Recherche & Développement la plus importante d'Europe. À ce jour, plus de 5 000 hôpitaux et plus de 6 000 laboratoires sont accompagnés par la plateforme numérique Dedalus.

Qu'en est-il de votre présence sur le territoire ?

En France, 1 100 collaborateurs sont répartis dans nos agences (principalement en région parisienne, Bordeaux, Strasbourg, Valence et Lille), dont 280 ingénieurs en R&D. Leur rôle est de faciliter la transition numérique des établissements de santé publics et privés, des laboratoires et des cabinets de radiologie.
Grâce à notre taille et à notre large portfolio de solutions, Dedalus est présent sur l'ensemble des groupements hospitaliers de territoires et équipe 80 % des laboratoires d'analyse privés. Nous avons une politique d'investissement dynamique et recrutons actuellement plus de 200 personnes tous les ans, principalement en Nouvelle-Aquitaine et en Île-de-France.

Comment Dedalus contribue à l'enjeu de modernisation et de dynamisme du système de santé français dans l'intérêt du patient, quid du Ségur numérique de la Santé ?

D'abord, les outils mis en place par Dedalus permettent aux établissements publics comme privés d'être conformes au Ségur de la santé. Ils répondent aux prérequis à mettre en place dans les systèmes d'information : une communication sécurisée, un identifiant patient unique, un accès au Dossier Médical Partagé dans l'ENS (Espace numérique de santé).
Dedalus contribue également à cette modernisation en étant au plus près des acteurs pour leur apporter de l'innovation. En tant qu'opérateur européen, nous avons la chance de bénéficier de nombreuses expériences déployées dans des établissements aux approches différentes et parfois complémentaires, dans une quarantaine de pays dans le monde. Nous travaillons par exemple en France sur ce qui définira le dossier médical de demain, encourageant le passage de l'informatique « pratique » à l'information d'aide à la pratique.
Il ne sera plus seulement question de saisir une information dans un outil numérique. Via ce nouveau dossier médical, les professionnels de santé gagneront en efficacité grâce à une remontée d'alertes, et bénéficieront d'aides au diagnostic.

En quoi les outils numériques améliorent-ils la prise en charge des patients ?

Ils permettent de mettre en place une médecine 4P (prédictive, préventive, personnalisée et participative) grâce à l'Intelligence Artificielle. Sur ce point, Dedalus travaille en partenariat avec des startups pour que la prescription et la dispensation médicamenteuses soient les plus adaptées à un patient donné.
L'utilisation et l'analyse des données aident en effet les professionnels de santé dans leur prise de décision, permettent de gagner du temps médical au bénéfice de la prise en charge du patient. De plus, le partage et l'échange de l'information médicale sont précieux pour favoriser la communication entre professionnels, entre patients et professionnels, et cela dès la phase de prévention, rendus possible grâce à l'interopérabilité des solutions numériques.
En co-construction avec un client, nous mettons par exemple en place un portail de communication dédié aux patients, qui peuvent accéder à leurs informations et à des conseils. Quant aux professionnels, ils peuvent eux agréger des données, qu'elles proviennent de laboratoire comme d'imagerie médicale, pour proposer des diagnostics toujours plus poussés et adaptés.

Avez-vous un mot de la fin ?

Les plateformes de santé communicantes, sécurisées et évolutives sont désormais indispensables à la pratique des professionnels, au suivi des patients, et plus largement, aux informations utiles à la recherche médicale. D'importantes avancées médicales sont attendues dans les années qui viennent grâce à l'exploitation des données médicales, dans une pratique éthique et réglementée. Nous sommes heureux et fiers de contribuer à ce progrès.