Les cartes de fidélité sur la sellette

Le 15 mars, Christine Lagarde avait annoncé son plan pour renforcer la protection de l'emprunteur concernant le crédit à la consommation (lire notre article sur le sujet). Le lendemain, elle rencontrait une dizaine d'associations de consommateurs (UFC-Que choisir, Afub...) afin d'ajuster le dispositif. Résultat de cette concertation, l'avant projet de texte sera modifié sur plusieurs points. Le premier concerne les cartes de fidélité (comme celles du Printemps, de la Redoute, Ikéa, Conforama etc.) qui n'auront plus le droit de conditionner les réductions, points de fidélité ou tout autre avantage commercial à l'utilisation du crédit "revolving" disponible sur la carte. L'UFC-Que estime la mesure insuffisante: elle souhaitait que le "revolving" soit clairement dissocié de la carte de fidélité. Du côté des publicités, par ailleurs, il sera désormais obligatoire d'afficher le TAEG (taux intégrant l'assurance et les frais de dossier) en caractères au moins aussi importants que le taux promotionnel (qui correspond souvent au simple taux nominal). Le crédit "revolving" devra également toujours être qualifié de "crédit renouvelable". Finies, donc, les appellations de réserves d'argent ou de réserve de crédit. Enfin, les professionnels, en accord avec les associations, devront renforcer la formation des vendeurs de crédit, et plus particulièrement sur les lieux de vente dans les grands magasins.
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