Pour investir sur un florilège de convictions

Le fonds Edmond de Rothschild Asset Management exploite quatre stratégies de gestion « maison » en actions européennes.
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Rothschild Euro Convictions (EdR) peut être qualifié de fonds « Best of ». L'équipe de la société de gestion s'appuie en effet sur les stratégies utilisées dans quatre fonds existants de la gamme. Ainsi, Edmond de Rothschild Europe Synergy investi dans des valeurs en situation spéciale, c'est-à-dire celles qui disposent d'un potentiel d'appréciation soit en raison d'opérations de fusions-acquisitions, soit du fait de restructurations.

30 à 40 titres

Edmond de Rothschild Europe Value & Yield est quant à lui positionné sur les grandes capitalisations boursières européennes qui affichent de faibles niveaux de valorisation et/ou qui distribuent des dividendes récurrents. Edmond de Rothschild Selective Europe a de son côté la particularité d'investir sur les valeurs européennes susceptibles de profiter de la croissance mondiale « grâce à une tendance structurelle de long terme, à la croissance des pays émergents, et à des facteurs plus conjoncturels qui leur offrent un avantage compétitif ». Enfin, Edmond de Rothschild Euro Leaders est investi sur les « leaders de demain » qui bénéficient d'une croissance régulière de leurs bénéfices et d'une forte visibilité. Pour la société de gestion, la combinaison de ces stratégies devrait faire mouche : en effet, explique-t-elle, « certaines stratégies, davantage axées sur les valeurs de rendement, performent mieux en phase de repli, celles focalisées sur les cibles potentielles d'OPA se démarquent en période de reprise, alors que les valeurs en restructuration avec un profil value captent bien les phases de retournement ». Et bien entendu, les entreprises exposées à la croissance des émergents et les histoires de croissance intrinsèque sont quant à elles susceptibles de performer sur l'ensemble du cycle.

Le portefeuille qui résulte de cette combinaison est composé de 30 à 40 titres, tels qu'Unilever, Royal Dutch Shell, Sanofi ou encore Beiersdorf. Dans son processus de sélection, l'équipe de gestion veille à correctement diversifier ses positions tant d'un point de vue géographique que sectoriel. Les frais de gestion annuels se montent à 2 % et une commission de surperformance est prélevée sur les gains annuels qui excèdent la performance de l'indice MSCI EMU.

 

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