Respirateurs artificiels : Vlad répond présent à l'appel d'Air liquide

PARCAY-MESLAY (37). La PME spécialisée dans les batteries, notamment pour le secteur médical, tourne à plein régime en pleine crise du Covid 19. Objectif de Vlad, fournir Air liquide, pilote du consortium industriel qui a promis de livrer 10.000 nouveaux respirateurs artificiels d'ici le 15 mai.
Grâce à sa récente mutation en mode Industrie 4.0, Vlad pourra alimenter une partie des 10.000 nouveaux respirateurs fabriqués en urgence par Air liquide.
Grâce à sa récente mutation en mode Industrie 4.0, Vlad pourra alimenter une partie des 10.000 nouveaux respirateurs fabriqués en urgence par Air liquide. (Crédits : DR)

8.500 batteries et piles spécifiques réalisées en 2020 au lieu de 3000 l'année dernière. Vlad prévoit de tripler sa production afin d'alimenter les futurs respirateurs artificiels produits directement par Air liquide. Sa filiale paloise Eove, acquise en 2018, fabrique de son côté les petits équipements de respiration. Epaulé notamment par de grands groupes comme Peugeot PSA, Schneider Electric et Valéo, le leader mondial des gaz, technologies et services pour l'industrie et la santé peut également compter sur ses fournisseurs pour réussir son pari. Parmi ces derniers, figurent la petite société Vlad, basée à Parcay Meslay à quelques kilomètres de Tours.

Mode Industrie 4.0

Depuis le 15 mars, la PME s'est réorganisée en urgence pour répondre à cette demande subite, dictée par la crise sanitaire. Pour ce faire, Vlad, œuvrant habituellement à 70% pour le secteur médical (respirateurs, ventilateurs, pousse seringues, laryngoscopes, défibrillateur, etc.), a d'une part arrêté ses autres lignes de produits. Dans les faits, les demandes extérieures à la santé ont chuté de 35% du fait du blocage de l'économie. L'effort supplémentaire de production est également porté par un recours sensible aux heures supplémentaires au sein de la société qui emploie 65 salariés et a réalisé 18 millions d'euros de recettes en 2019.

Enfin, Vlad peut également mettre à profit la mutation en mode Industrie 4.0 d'une partie de sa production réalisée en janvier, deux mois avant le début de l'épidémie. Cette décision permet aujourd'hui au président de la société, Jean-Louis Jarry, d'intégrer pleinement trois robots dans le processus de fabrication des batteries. Consacrées à l'assemblage, au collage et à la soudure, les machines offrent ainsi la possibilité d'accélérer sensiblement la cadence de production dans de bonnes conditions de sécurité pour les collaborateurs.

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Commentaire 1
à écrit le 06/04/2020 à 15:04
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La robotique. Tiens! Ben voilà une réponse à la mise en sécurité sanitaire des opérateurs ( moins d'opérateurs, plus confinés derrière leurs écrans de protection ou leurs pupitre, avec des gants pour intervention sur les machines ou les pièces). Un...

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