Keycoopt, un site de recrutement très recommandable pour cadres de haut niveau

La PME veut que sa plateforme sur Internet devienne l'outil incontournable des recruteurs de cadres de haut niveau. Son principe de fonctionnement : la recommandation et la cooptation. Elle vient de lever 1,5 million d'euros.
Un site de recrutement en ligne basé sur la recommandation par des tiers. © DR

« Parce que les meilleurs recommandent toujours les meilleurs »... Partant de ce principe qui leur sert de baseline, Nicolas Crestel et Antoine Perruchot ont fondé Keycoopt voici neuf mois à Roubaix (Nord). La PME a donc conçu une plateforme collaborative de recrutement en ligne basée sur la recommandation par des tiers « compétents et pertinents », baptisés « coopteurs ».
Ce « club fermé », « réseau social » d'un genre nouveau, compte aujourd'hui plus de 4 000 membres triés sur le volet. Ce sont des cadres, dirigeants ou non, des chefs d'entreprise et des professionnels de tous secteurs, sélectionnés pour leur expérience et leur expertise, ainsi que pour leur réseau. D'ici la fin de l'année, ils seront 10 000 au total à contribuer au fonctionnement de ce nouvel outil qui s'est positionné dès le départ dans les recrutements de cadres de haut niveau.
« Depuis février 2012, nous avons enregistré près de 200 demandes pour pourvoir des postes et nous avons présenté environ 550 candidats. A chaque fois, nos propositions ont été faites en moins de trois semaines, contre 8 à 9 semaines dans les cabinets de recrutement classiques », se félicite Nicolas Crestel. Keycoopt est bien introduit dans les secteurs de la grande distribution, du e-commerce, de l'industrie et des métiers du Web. Elle va bientôt élargir ses compétences à l'administration, la santé et la défense. L'équipe compte neuf personnes, tandis que trois recrutements sont en cours et que d'autres suivront début 2013.
« Notre offre se situe sur un secteur très concurrentiel où seuls réussissent les premiers entrants ayant les moyens de s'imposer très rapidement à grande échelle. Il nous fallait au moins 1 million d'apports pour démarrer », précise Nicolas Crestel. Lui et Antoine Perruchot associés ont versé 100.000 euros au capital de départ et quatre particuliers séduits par le projet ont très vite apporté 900.000 euros de plus. Puis s'est ajouté un financement d'Oséo à hauteur de 500 000 euros.
L'activité ne couvre pas encore les frais fixes. Mais dès que leur concept sera validé sur le plan national, les deux associés comptent bien le dupliquer en Russie, au Brésil, en Inde et en Chine. Encore faudra-t-il savoir mobiliser des coopteurs dans ces pays aux cultures si différentes. Car le succès d'un réseau social repose sur l'intérêt que chacun y trouve.

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Commentaire 1
à écrit le 20/11/2014 à 19:01
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Evitez d'être sénior : les cadres de haut niveau sont sélectionnés par un stagiaire... Ou quand le business model ferait bien d'être en phase avec la brand experience....

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