Startups : l’accélération nantaise réinvente ses modèles

A Nantes, les créations de l’incubateur Data Health Factory sur la santé, de l’accélérateur Miam sur la FoodTech ou du récent startup studio d’Imagination Machine pour les Tech for Good illustrent l’évolution des modèles économiques des structures d’accompagnement. Les startups deviennent activatrices de leviers de croissance pour les grands groupes, et non plus simplement portées pour leurs bonnes idées.
Aujourd'hui, challengées par les contraintes environnementales et l'évolution reglementaires, les acteurs de l'agroalimentaires ressentent le besoin de se transformer, indique Mathieu LeGac, fondateur de l'accélérateur Miam.
"Aujourd'hui, challengées par les contraintes environnementales et l'évolution reglementaires, les acteurs de l'agroalimentaires ressentent le besoin de se transformer", indique Mathieu LeGac, fondateur de l'accélérateur Miam. (Crédits : Reuters)

C'est une tendance.  Et le premier à avoir manifesté ce besoin d'intervenir très en amont de l'innovation, c'est l'accélérateur Imagination Machine, créé par l'américain Rob Spiro en 2017, à Nantes. Un an plus tard, la structure devenait un Startup Studio. Autrement dit, un lieu qui n'accompagne plus des startups mais recrute des entrepreneurs chargés de co-créer et de développer des idées à potentiel, identifiées par les dirigeants d'Imagination Machine, dans le secteur des « Tech for Good», des sociétés à impact positif.

« C'est une thématique qui devient une vraie stratégie pour de nombreuses entreprises », souligne Rob Spiro. Soutenu par sept entreprises régionales (Eram, Dubreuil, Cetih, Idea, Armor...) ce Startup Studio a, l'an dernier, levé 4,5 millions d'euros auprès du fonds French Tech Accélération, géré par BPI France. « Nous consacrons en moyenne 200.000 euros par projet que nous finançons 100% dans un premier temps pour détenir à terme 30% du capital », précise Rob Spiro, qui dit recevoir une centaine de candidatures d'entrepreneurs chaque mois. Au rythme de trois à quatre projets (Jho, Les mini mondes, Il était plusieurs fois, Uptogether, Just ...) par an, le startup studio s'apprête à lancer un neuvième projet. « Un logiciel en Saas pour aider les entreprises à mettre en action des projets à impact positif, à gérer leur empreinte carbone, leur l'impact social... », esquisse-t-il.

Une croissance de 300%

En croissance de 300% en 2020, Imagination Machine compterait 150 salariés et annonce générer un chiffre d'affaires global de d'un million d'euros par mois à travers ces différents projets. « Le startup studio, c'est un concept particulier, encore peu répandu en France. Il est très différent de l'accélération traditionnelle qui investit ou non au capital des startups. Le temps où il fallait remplir les accélérateurs est un peu derrière nous. Les structures d'accompagnement ont mûri et deviennent plus sélective dans leur sourcing. Dans une compétition de plus en plus rude, tout le monde se rend compte aussi que le modèle de la prise de participation au capital est un système compliqué à rentabiliser à l'instar du Data Health Factory ou du Startup Palace où ce n'est pas le nombre de startups qui permet de rembourser l'investissement  », observe Adrien Poggetti, directeur de la Cantine Numérique et délégué général de la Nantes Tech, qui recense une vingtaine d'incubateurs et d'accélérateurs sur le territoire de l'agglomération nantaise. Plus modestement d'ailleurs, celui-ci devrait s'enrichir dans les prochains jours de French Tech Central, une plateforme déployée dans les treize métropoles French Tech où l'on ne parle pas d'accompagnement financier mais de prise de rendez-vous pour une mise en relation entre les startupers et les services administratifs de l'Etat.

La problématique de la manipulation des données

« Vu la complexité des projets, il faut vraiment intervenir de concert avec les futurs clients et valider les process très en amont plutôt que de travailler dans son coin pour répondre à un besoin... dont on n'aura pas forcément besoin», résume Ghislaine Duisit, en charge de l'évaluation des projets de création d'entreprises innovantes en «sciences du vivant », au sein de la technopole Atlanpole, engagée depuis vingt ans dans l'émergence de projets innovants (Eco innovation Factory, Manufacturing Factory...). Celle-ci vient de lancer le programme d'accompagnement collectif Data Health Factory, un dispositif voué à soutenir des projets d'innovation à fort potentiel dans le domaine des nouveaux usages de la santé numérique.

Choisis parmi une douzaine de candidats, six projets ont été retenus autour des dispositifs médicaux (suivi des patients transplantés, prise en charge de patientes atteintes d'endométriose, détection de crises épileptiques), des systèmes informatiques (sécurisation de protocoles de soins, partage des résultats d'analyses biologiques) et de la prévention (accompagnement de futurs retraités).  « On voit de plus en plus apparaître des projets autour du parcours du patient à l'hôpital, des transitions entre hôpital et la ville, de la prévention plus que des traitements... quels qu'ils soient,  tous ces projets auront à manipuler des données. Tous vont se heurter à des problématiques réglementaires et de faisabilité juridique dès que l'on touche aux données du patient qui sont extrêmement encadrées. Or, avoir accès à ces données est primordiale pour mettre en place des POC(Proof of Concept), des prototypes ou une offre commerciale », observe Ghislaine Duisit.

Engagé de longue date aux côtés d'Atlanpole, le CHU de Nantes est l'un des vingt-quatre partenaires a avoir intégré le Data Health Factory. Une mobilisation inédite où l'on trouve des fournisseurs de solutions (Orange Healthcare, Docaposte, Microsoft...), de données  (CHU de Nantes, CPAM des Pays de la Loire, les cliniques privées du groupe Elsan Santé atlantique, harmonie Mutuelle, Health data hub...), des partenaires ressources ( Agence régionale de santé, le gérontopole, Go Capital, les pôles de compétitivité Image & Réseaux et Atlanpole biothérapies...) et des experts de l'usage du numérique comme Doctolib et la filiale du groupe Servier, Wehealth Digital Medicine. « Habituellement, nous nous appuyons plutôt sur cinq ou six partenaires, mais cette fois, nous avons voulu couvrir toute la chaine de valeur pour répondre aux besoins des industriels, des établissements de santé, des médecins et des patients», précise-t-elle, constatant une réelle implication des partenaires pour du co-développement.

Détecter les failles en amont

 « En tant que pharmacien et économiste de la santé, j'ai plutôt l'habitude de voir les produits de santé en bout de course, à l'issue de leur développement », explique Valery-Pierre Riche, responsable de la cellule innovation du CHU de Nantes. « Or, ici, l'intérêt du Data Health Factory, c'est que l'on va pouvoir détecter toutes les failles de développement non prise en compte qui, en final, ralentissent le développement d'un produit de santé ou d'un service dont les besoins ont été insuffisamment ou partiellement estimés. En intégrant plus précocement le processus de développement d'un produit de santé, on va maximiser ses chances d'arriver sur le marché », dit-il, « Cette chaine impliquant souvent des investissements publics, chaque citoyen, qui paye des impôts est aussi en droit d'attendre que les projets soient bien ficelés, bien montés... ».

Véritable territoire d'expérimentation pour les start-ups et les industriels, le CHU de Nantes s'est ouvert depuis plusieurs années à cette forme de collaboration, en direct ou via des structures d'accompagnement. «Les demandes sont très hétérogènes et il y a du tri à faire.  L'objectif est de favoriser la mise en relation avec les experts du CHU. De les aider à préciser leurs besoins et les objectifs de développement d'un produit de santé pour vérifier qu'ils répondent bien à un besoin médical en anticipant les étapes réglementaires, de la recherche clinique, des remboursements... », ajoute le responsable de la cellule innovation du CHU de Nantes, lui-même engagé dans la digitalisation de ces process en vue de son transfert dans le cadre du projet hospitalier de l'île de Nantes. L'un de ces collaborations fût menée l'an dernier avec la start-up nantaise Wedata et l'entrepôts des données du CHU pour anonymiser les données de santé. Un an après, le modèle d'avatarisation vient d'être validé par la CNIL. « Les premières publications arrivent. On va pouvoir convaincre les sceptiques et être beaucoup plus tranquilles dans la mise à disposition de données pour les startups du Data Health Factory », indique Sylvie Sacher-Huvelin, responsable du département investigation de la direction de la recherche et innovation (DRI) du CHU de Nantes, qui supervise le projet d'entrepôt de données du CHU. « Cette couche d'avatarisation rendra les projets juridiquement plus simples. C'est une belle expérience de POC qui va nous être utile pour améliorer nos partenariats et en final, la prise en charge des patients. Mieux connaitre sa maladie chronique est forcément un plus. On voit naitre des applications spécifiques dans les maladies inflammatoires comme l'intestin. Celles-ci permettent au malade de mieux se guider et d'alerter son médecin quand les symptômes paraissent suffisamment importants ou à l'inverse ne pas aller chez le médecin à un stade qui ne le nécessite pas. Les patients deviennent acteur de leur maladie», dit-elle.

Le CHU devrait notamment s'impliquer dans deux des six projets du Data Health Factory ; l'un, focalisé sur une application permettant des suivre les symptômes de femmes souffrant d'endométriose, l'autre, sur la sécurisation d'injections de chimiothérapie. Ces deux start-ups  (LYV et Veda Process) seront accompagnées pendant six mois. «Nous sommes la brique en amont pour mettre les projets en ordre de marche. L'objectif est de mettre à plats le projet, le structurer en lien avec les utilisateurs jusqu'à la POC et avant la levée de fonds confiés à des accélérateurs spécifiques comme BPIFrance, Orange, etc.», note Ghislaine Duisit.

Le Startup Palace : un nouvel équilibre de modèle économique

Ce rapprochement vers les utilisateurs, c'est aussi ce qui a guidé le Startup Palace nantais, qui après avoir lancé des accélérateurs dans le domaine des médias (OFF7) et de l'assurance French AssurTech, vient de démarrer deux programmes d'accélération : L'un, Miam, dédié à l'alimentation et aux industries agroalimentaires, en partenariat avec les groupes Sodebo et brioches Fonteneau, l'autre FBTracks tourné vers la gestion des flux documentaires et l'envoi de colis, avec le groupe Pitney Bowes. « C'est une forme « d'hybridation » entre startups et grands groupes qui permet d'aller très en amont des problématiques des industriels, et de créer de la R&D externalisée », explique Mathieu Le Gac, co-fondateur du Startup Palace, devenu un générateur d'accélérateurs pour le compte de tiers, qu'ils soient industriels, grands groupes ou un consortium de partenaires. «Nous nous sommes fortement et modestement inspirés du modèle de l'accélérateur américain Plug and Play qui a créé l'accélérateur des Galeries Lafayette, de BNP Paribas, d'Adidas... Ces structures appartiennent aux corporates, et nous, nous sommes la cheville ouvrière. Nous sommes passés d'une phase de communication où l'on recherchait des idées neuves à une phase de Roiste où l'on va chercher du gain, de la profitabilité », dit-il, quatre ans après avoir fondé le Startup Palace à Nantes sur 1000 m². Faute d'avoir pu atteindre une taille critique, l'entreprise s'est scindée en deux l'an dernier et a déménagé sur 3200 m².  Baptisé le Palace, la structure, positionnée sur l'hébergement de bureaux pour entrepreneurs, s'est ainsi désolidarisée des programmes d'accompagnement du Startup Palace, qui vient d'ouvrir une antenne parisienne, et ambitionne de poursuivre sa route en France et en Europe.  « Comme nos concurrents accélérateurs, nous avons dû réfléchir à un nouvel équilibre de modèle économique », justifie Mathieu Le Gac.

Du courrier et des emballages

Initié avec l'accélérateur OFF7 pour le quotidien Ouest-France, la formule a, en février 2018, convaincu huit mutuelles (Maïf, IMA, Groupama...) de se lancer dans l'aventure pour créer un écosystème innovant, repenser les modèles et accompagner les mutations liées à la transition du secteur de l'assurance. Des startups sont alors sélectionnées en France et en Europe par le Startup Palace pour répondre aux problématiques soulevées par ces grands groupes, trouver de nouveaux relais de croissances ou des gains de performances. Ce fût le cas, tout dernièrement, avec la filiale française du groupe américain Pitney Bowes , leader de l'affranchissement du courrier, confronté à la montée en puissance du numérique. Pour aborder cette problématique de transformation, a confié au Startup Palace la création de l'accélérateur PB Tracks. Ce partenaire de la Poste cherche aujourd'hui à se digitaliser pour rechercher des avantages concurrentiels ou se diversifier sur le marché du colis, pour contrer les nouveaux entrants que sont Amazon, Tesla, Google...  Des startups susceptibles d'intervenir sur ces problématiques sont en cours de sélection.

A l'étude depuis deux ans, le Startup Palace vient également de lancer Miam, un programme d'accélération dédiée à la FoodTech, dans une région où l'agroalimentaire compte pour 25% des emplois industriels. « Un secteur où la maturité des acteurs envers l'innovation accuse un retard de cinq à dix ans comparés aux secteurs des médias, de l'assurance ou de la banque. A leur décharge, ils sont dans une économie du centime contrairement aux banquiers et aux assureurs qui disposent de moyens financiers plus conséquents. Les entreprises de l'agroalimentaire ont été aussi beaucoup moins challengées mais ça arrive... Avec les contraintes environnementales et l'évolution réglementaires, elles ressentent le besoin de se transformer », note Mathieu Le Gac. Et de fait, en raison des perspectives liées à la Covid, deux des quatre partenaires pressentis ont préféré jeter l'éponge ou reporter leur investissement dans l'innovation.  Le programme Miam démarre avec deux entreprises seulement, Sodebo et Brioche Fonteneau pour une saison 1 consacrée aux problématiques de l'emballage. Suivra, les nouveaux ingrédients, les nouvelles formes de distribution et la traçabilité.

Des fabricants en quête de solutions responsables et durables

Pour l'entreprise familiale Brioches Fonteneau (240 personnes - CA 48 millions d'euros), fabricant de brioches et de gâches vendéennes qui vient d'ouvrir un troisième site de production en Vendée, l'univers des start-ups était jusque-là complètement inconnu. « De part nos fonctionnements respectifs, le dialogue n'est pas toujours évident. Alors quand l'opportunité de se rapprocher d'un accélérateur qui permette d'animer et d'échanger avec les start-ups s'est présentée, nous avons préféré cette option plutôt que d'y aller seul», explique Christine Fonteneau, directrice générale des brioches Fonteneau dont la R&D en interne avait déjà permis de travailler en amont sur les process de fabrication, le sourcing, l'impact carbones des approvisionnements, le bien-être animal... « En tant qu'acteur de l'agroalimentaire, nous avons des responsabilités sur la production mais aussi sur la gestion des conditionnements, des emballages et des déchets. Or, sur ces sujets, nous n'avions pas forcément la connaissance. Nous avons vu, chez nos clients retailers que les start-ups pouvaient apporter un œil neuf au monde de la food et élargir nos champs de réflexion.», reconnait-elle.  Chez Sodebo (2600 personnes - CA 461 millions d'euros en 2019), fabricant de pizzas, sandwich, salades et pastas box, c'est la problématique de la gestion de la fin de vie des emballages et l'alternative aux plastiques qui l'a conduit a intégré et investir dans Miam. Un moyen de s'ouvrir à l'innovation en dehors de la R&D classique plutôt concentrée sur la fabrication des produits, la recherche de matières premières, les cultures, ets. « Les startups n'ont pas les mêmes enjeux, pas les mêmes modes de fonctionnement, pas les mêmes timings, c'est cette complémentarité qui nous intéresse.  L'objectif premier est de trouver une solution durable, industrialisable et pérenne pour un emballage conçu à partir de matériaux alternatifs. Attendu par les consommateurs, le sujet est vaste et touche à de nombreux domaines, où les startups, plus avant-gardistes peuvent utiliser des technologies prospectives », estime Samuel Guyomard, responsable du pôle R&D chez Sodebo. Le challenge démarrera en février prochain. A l'issue de la sélection, deux startups choisies pour avoir déjà testé une solution sur le marché, seront challengées au gré d'un programme intensif de neuf mois pour permettre à ses grands groupes de trouver de nouveaux leviers de croissance.

Le choix de la solidarité

Positionné en amont et en aval de la filière santé, Archipel Care, né, lui, de la volonté d'Harmonie Mutuelle et de la société nantaise d'aménagement urbain Samoa, de rapprocher des acteurs de la santé et des industries créatives et culturelles, n'est ni un incubateur ni un accélérateur. « Une communauté», préfère Lionel Fournier, directeur d'Harmonie Mutuelles Atlantique (groupe Vyv). Ouvert en 2018 sur l'île de Nantes, l'espace de 200 m² a du rapidement pousser les murs pour s'étendre sur 800 m² et faire de la place à la dizaine de startups (Wello, DirectoSanté, Team Officine, Atmotrack, Bio logbook, Kipling, Bénévolat, Cityneo...) et sa soixantaine de personnes positionnées sur le médico-social, la prévention, l'accompagnement de santé, le bien-être...  « Nous ne sommes pas sur le soin comme Atlanpole mais sur l'amélioration de la vie quotidienne pour éviter les problèmes de santé ou mieux les vivre le jour où ils surviennent. C'est l'avant et l'après de la maladie. Les structures s'entraident entre-elles. On leur permet de trouver des points d'appui, d'ouvrir des portes, de partager un réseau... », détaille le patron de la mutuelle. « Aujourd'hui, l'idée n'est pas d'accueillir de nouvelles startups mais de continuer à tisser des liens, de la solidarité, de l'interaction entre des personnes qui partagent cette volonté d'avoir un impact social et environnemental positif. », dit-il. L'initiative porte ses fruits. A l'image de la rencontre de L'ADAPEI 44 (association départementale d'amis et parents d'handicapés mentaux) et de Team Officine, start-up spécialisée dans le recrutement de pharmaciens qui a utilisé son expertise pour créer la première coopérative française de travail temporaire sur le médico-social, avec la plateforme numérique ETTIC, qui s'est depuis ouverte à l'aide à domicile. « Celle-ci permet non plus d'enchainer des CDD mais d'offrir des CDI, de la formation, des échanges de salariés, grâce à la mutualisation des besoins », observe Lionel Fournier, qui voudrait dupliquer le concept d'Archipel Care à l'échelle nationale. « On a vraiment créer un truc à part », a-t-il défendu auprès des dirigeants du groupe Vyv (Harmonie Mutuelle, MGEN, Smacl Assurances...). « C'est important aussi pour les collaborateurs d'Harmonie Mutuelle. Au moment où l'on mène une transformation de notre modèle, où l'on fait évoluer les réseaux de soins, les offres de services, notre positionnement pour aller au-delà de la seule prise en charge des frais de santé, ces actions aident à la compréhension de notre projet d'entreprise », dit-il, regrettant tout de même, qu'aucune des innovations créées par les startups d'Archipel Care n'aient pu être intégrée au sein du groupe. « Mais c'était l'objectif... Peut-être, cela serait-il plus facile avec une communauté nationale », se résout-il. La POC n'est une étape...

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