Marie Meynadier, l'ambition de révolutionner la chirurgie

Chaque semaine La Tribune et son partenaire Bpifrance vous font découvrir une femme créatrice d'entreprise dans nos régions. Marie Meynadier a fondé et dirige EOS Imaging, une solution d'imagerie pour répondre aux besoins des radiologues et orthopédistes.
Marie Meynadier, fondatrice et dirigeante de EOS Imaging.
Marie Meynadier, fondatrice et dirigeante de EOS Imaging. (Crédits : DR)

Après un doctorat en physique, Marie Meynadier débute sa carrière professionnelle dans la recherche à caractère industriel aux Etats-Unis chez BellCore puis ATT Bell Labs. De retour en France, elle continue dans les technologies dites dures jusqu'à sa rencontre avec le physicien Georges Charpak. Le futur prix Nobel de physique travaillait sur des détecteurs de particules pour la physique des hautes énergies et souhaitait appliquer ses recherches dans le secteur de la santé. « Son charisme naturel allié à l'attractivité du secteur de la santé et à mon intérêt pour l'inconnu » pousse Marie Meynadier à diriger biospace lab, fournisseur d'outils d'imagerie moléculaire innovants à destination des chercheurs en biologie et en pharmaceutique. En parallèle, elle développe sous l'impulsion de médecins, le prototype d'une solution d'imagerie qui, par intégration de plusieurs technologies, permet de répondre aux besoins des radiologues et orthopédistes. En 2005, elle lance EOS Imaging, société spécialisée dans les solutions innovantes en imagerie et logiciels pour le diagnostic, traitement et suivi des pathologies ostéo-articulaires et la chirurgie orthopédique. Introduite en bourse depuis 2012, la société compte en 2018 150 collaborateurs et voit la croissance de son chiffre d'affaires augmenter de 30% par an. Bpifrance a accompagné l'entreprise lors de deux émissions secondaires en 2015 et 2017 et « son réseau ainsi que sa dynamique contribue également indirectement au succès de notre entreprise. »

« Avec EOS, nous avons répondu à un vrai besoin en orthopédie. Permettre un examen plus holistique qui visualise le corps dans sa globalité, avec une image plus précise afin d'améliorer la qualité des mesures et une baisse drastique de la radiation afin d'en diminuer la nocivité. » Marie Meynadier imagine dans un futur proche la possibilité de « planifier ce qui va se passer lors d'un acte chirurgical en le simulant sur un jumeau virtuel numérique du patient et ainsi être mieux préparé en arrivant sur le bloc opératoire ».

« Mon ambition, au-delà d'une croissance continue et de l'augmentation des installations EOS à travers le monde, déjà présentes dans 31 pays, est que EOS devienne un standard au même titre que le scanners et l'IRM. »

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