Stéphanie Creste fait de l’humain sa vocation

Chaque semaine La Tribune et son partenaire Bpifrance vous font découvrir une femme dirigeante d'entreprise dans nos régions. Stéphanie Creste a repris Ametis Facilities, société spécialisée dans les métiers de maintenance multi-technique et de construction, pour l'emmener vers de nouveaux horizons.
(Crédits : DR)

« Si je n'ai pas de secteur d'activité privilégié, je sais que j'ai toujours voulu prendre des décisions et piloter des équipes. » Après des études de sciences politiques à Assas, Stéphanie Creste intègre le Groupe Elior puis un an plus tard le Groupe UGC. Entre 1999 et 2013, elle passe de la direction du Food Business, secteur qu'elle crée et développe en totale liberté, à la direction des Opérations France « pour gérer l'ensemble des équipes », puis à la Direction des Ressources Humaines. Sa capacité à faire bouger les choses et les habitudes lui a permis d'évoluer rapidement dans l'entreprise, « jusqu'à une DRH que je voulais très opérationnelle. Il faut accompagner l'humain pour que les choses avancent. »

En 2015, après avoir quitté UGC, Stéphanie Creste rachète Ametis Facilities Services, une entreprise spécialisée dans les métiers de maintenance multi-technique et de construction. « Créer de toute pièce, inventer, ce n'est pas mon profil. Par contre je suis une repreneuse, une bâtisseuse. » Puisque la croissance de l'entreprise est positive et que son maillage territorial est déjà intéressant, la dirigeante décide de « diversifier l'offre en proposant de nouveaux services et métiers. Cela passe par la croissance externe qui permet un développement rapide du chiffre d'affaires par l'acquisition d'entreprises complémentaires. C'est comme un jeu de Lego. » Pour Stéphanie Creste les séminaires organisés par Bpifrance permettent justement de réfléchir à la stratégie et de sortir de la solitude de l'entrepreneur. « Au-delà du financement, Bpifrance propose un vrai service. »

Stéphanie Creste est tout à fait consciente des risques de diriger une PME de 45 salariés, « structure qui, si elle est flexible, n'a pas toujours les reins solides pour faire face à de grosses difficultés. Mais j'ai toujours baigné dans l'entrepreneuriat. J'aime ce que je fais. J'ai une capacité d'adaptation et une vision claire, qualités nécessaires pour diriger. Et j'aime la nouveauté. Qui sait de quoi demain sera fait ? ».

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