Parce que l'univers de la téléphonie s'élargit avec des terminaux de plus en plus perfectionnés (smartphones, netbooks, futures tablettes,... ) opérateurs et distributeurs veulent augmenter leurs réseaux de boutiques pour accompagner davantage le client.
Le PDG du distributeur The Phone House, Jean-Pierre Champion a expliqué à l'Agence France Presse (AFP) que "le client a besoin de toucher ces produits, de se les faire expliquer et de pouvoir compter sur quelqu'un s'ils ne fonctionnent plus". Avec 320 magasins actuellement contre 200 en 2006, il a pour objectif d'en compter "entre 450 et 500 d'ici trois ans".
Côté opérateurs, la stratégie est la même. D'ici 18 à 24 mois, Numéricable souhaite détenir entre 180 et 250 magasins, contre 90 aujourd'hui et ce pour "apporter un service de proximité" a expliqué Patrick Fontana, directeur général exécutif du câblo-opérateur pour qui les boutiques représentent un tiers de son activité commerciale.
Réalisant 40% de ses ventes dans ses boutiques, l'opérateur Bouygues Telecom entend ouvrir 30 à 40 magasins par an. Il en compte déjà 600. Chez SFR, la stratégie n'est pas tant le développement que "l'amélioration qualitative du réseau". Depuis un an, l'opérateur a décidé de maintenir son réseau à 819 boutiques. Quant au premier opérateur Orange (marque de France Télécom), son réseau est passé de quelque 850 boutiques en 2006 à 1.125 grâce à sa prise de participation de 48,5% dans la maison-mère de Photoservice/Photosstation.
Des boutiques oui, à condition d'avoir une vitrine web car un un grand nombre de commandes sont passées via le Net, puis livrées en magasin.
Tout cela fait réfléchir Free. Se préparant à faire ses premiers pas dans la téléphonie mobile dans deux ans, le groupe s'interroge encore sur l'utilité d'un réseau de boutiques.
Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !