Pour contrer Apple, Google fait miroiter ses tarifs aux éditeurs de journaux

Le moteur de recherche a présenté One Pass, un système de paiement adapté aux éditeurs de presse. Il rétorque à Apple, qui a lancé sa solution maison mardi.
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Pour contrer Apple, Google est prêt à tout. La preuve: le géant du Web a présenté mercredi OnePass, une nouvelle plateforme technologique de paiement destinée aux éditeurs de presse. «Les éditeurs pourront sur leur site ou à partir de leur application mobile vendre facilement leurs articles. Ils choisiront leur modèle économique qui leur convient, qu?ils s?agissent de paiement à l?unité, d?abonnement ou de donner gratuitement des accès à leurs abonnés papier», indique Philippe Colombet en charge des relations avec les éditeurs en France.

En France, le Nouvel Observateur est le premier à tester la plateforme. Google a également lancé son service en Allemagne avec trois groupes de presse dont Axel Springer, en Espagne avec Prisa, aux Etats-Unis avec Rust Communications, un groupe de presse locale, au Canada et au Royaume Uni. L?annonce intervient au lendemain de celle faite par Apple, qui a décidé de proposer sa plateforme d?abonnements aux éditeurs de presse à partir de l?iPad.

En matière de prix, Google est plus agressif puisqu?il conserve 10% de la transaction, contre 30% pour Apple. Mais le moteur de recherche perçoit sa dîme sur les appareils mobiles et le Web, tandis qu?Apple ne procède à la taxe uniquement sur ses appareils. L?éditeur conserve 100% des ventes d?abonnements conclus sur la Toile puis utilisés sur l?iPad. Actuellement, la plupart des éditeurs disposent déjà de système de paiement maison.

Quel intérêt trouveront-ils à opter pour One Pass? «Le but, c?est d?améliorer l?expérience utilisateur et faire en sorte qu?avec un même compte on puisse passer être sur le Web et sur le mobile», indique Philippe Collombet. En France, One Pass deviendra-t-il le système de paiement du kiosque numérique, plateforme commune que préparent actuellement les groupes de presse? «Nous sommes contents de procéder à une première expérimentation avec un groupe qui fait partie du GIE», indique Philippe Collombet. Baptisé e-presse, ce groupement d?intérêt économique comprend des quotidiens et des magazines.

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