Un soutien à l'innovation renforcé

Le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, qui finance les initiatives de chercheurs/entrepreneurs, en particulier dans le cadre du concours I-Lab, s'engage à faire encore plus. Car c'est l'une des conditions du succès de la relance économique.
(Crédits : iStock)

Agir pendant la crise et pour la relance économique après-crise : telle est l'une des missions du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation. Pas question en effet que l'énergie déjà déployée par les chercheurs / entrepreneurs soit perdue ! L'innovation constitue l'une des réponses à la crise actuelle et sera également indispensable pour aider à construire le monde d'après. L'Etat a donc pris soin de l'accompagner pendant cette période difficile, y compris afin de créer les conditions d'un redémarrage rapide. « Nous avons mis en place un dispositif de remontée et de financement des projets prometteurs pour aider face au Covid-19 », précise ainsi le ministère. Bpifrance a mis en œuvre le plan d'action French Tech Bridge pour permettre aux start-up et aux sociétés innovantes de négocier cette passe délicate et éviter que le ralentissement de l'activité obère les promesses. Quelque 80 millions d'euros ont été dégagés pour les besoins de refinancement. Les starts-up peuvent également accéder à des prêts garantis par l'Etat. Enfin, le versement des aides à l'innovation a été assoupli et le remboursement des créances de crédit impôt recherche accéléré.

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Par ailleurs, le ministère a bien sûr maintenu le concours i-Lab, dont les premières étapes avaient démarré avant le confinement. « Il était important de montrer que l'innovation demeure pour nous une préoccupation majeure », souligne le ministère. Premier dispositif de soutien à l'amorçage en France, la concours i-Lab a permis, depuis 1999, la création de plus de 2 000 entreprises. Mieux, il affiche un taux de pérennité de 63% pour ses entreprises lauréates, soit un total de 1221 sociétés encore en activité à ce jour sur les 1933 lauréates accompagnées. En outre, 25 jeunes pousses issues du concours sont actuellement cotées sur Euronext, ou sur le NASDAQ Europe, pour deux d'entre elles.

Nouveaux appels à projets

Succès, résilience, mais aussi créativité. Dans un contexte très difficile, le ministère relève également que cette crise a aussi été « un révélateur de la réactivité, de l'imagination, de l'énergie et de l'engagement des innovateurs pour faire émerger des solutions », qui dépassent le seul cadre du Covid-19. France Biotech a ainsi lancé un appel à projets pour proposer des solutions innovantes afin d'adapter, hors Covid-19, la médecine à un fonctionnement de crise.

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Autant de raisons de préserver, et même de renforcer, le soutien de l'État à l'innovation. Dans le cadre de la Loi de programmation pluriannuelle de la recherche, « 25 milliards d'euros supplémentaires seront investis par l'Etat sur 10 ans, dont une partie financera du transfert technologique ou des aides à l'innovation », détaille le ministère. Sans oublier que déjà, des appels à projets publics ont été mis en place, que ce soit l'appel à projet flash de l'Agence nationale de la recherche, doté de près de 20 millions d'euros, ou celui de l'Agence d'innovation pour la défense, doté de 10 millions d'euros. Le ministère en est convaincu : la relance économique, indispensable, passera, plus que jamais, par l'innovation...

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