Libération sur le point de boucler son augmentation de capital

Un propriétaire immobilier va devenir l'actionnaire de référence du quotidien Libération au côté d'Edouard de Rothschild.
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Les salariés de Libération devraient passer un Noël rassurés. Le quotidien est sur le point de boucler son augmentation de capital de 12 millions d'euros Si le contrat définitif n'est pas encore signé, l'affaire devrait être bouclée d'ici la fin de l'année. Libération s'apprête à accueillir à son capital la société foncière Colbert Orco, dirigée par Bruno Ledoux, qui en est également actionnaire. Ce dernier a dîné mardi soir avec Edouard de Rothschild et les actionnaires italiens (la famille Carlo Perrone). Au départ prévue pour la fin septembre, la levée de fonds butait sur les rapports de force des uns et des autres, notamment sur celui de la famille italienne. Depuis, un accord a été trouvé.

Le propriétaire de l'immeuble de Libération rentre au capital
La société de Bruno Ledoux deviendra donc l'actionnaire de référence au côté d'Edouard de Rothschild, qui possède actuellement 37,8% du capital. Particularité de Colbert Orco, la société est propriétaire de l'immeuble dans lequel est logé le quotidien, rue Béranger dans le 3ème arrondissement à Paris. Pour la société immobilière, il ne s'agit pas de compenser un éventuel manque à gagner sur des loyers, mais d'assurer le développement de Libération dans le numérique.

Les discussions avec Claude Perdriel avaient échoué
De précédente discussions avec Claude Perdriel n'avaient apparemment pas abouti. Le propriétaire du «Nouvel Observateur» aurait voulu avoir le contrôle, tandis qu'Edouard de Rothschild était apparemment réticent à être trop dilué. En tout cas, le journal est revenu à l'équilibre en 2010, avec un bénéfice net de 100.000 à 200.000 euros, pour un bénéfice d'exploitation de 3 millions d'euros. L'année 2009 s'était soldée par un résultat d'exploitation positif mais par une perte nette de 1 million d'euros pour un chiffre d'affaires de 52 millions. En mai 2009, le quotidien avait déjà levé 3 millions d'euros auprès d'Édouard de Rothschild, la société de l'Italien Carlo Caracciolo décédé fin 2008 (qui détient un tiers du capital), et Pierre Bergé, entré au capital à cette occasion.

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Commentaires 2
à écrit le 16/05/2011 à 15:13
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C'est étrange parce que je connais de moins en moins de personne pour lire ce canard gauchiste. En même temps, si l'on supprimait les subventions à ces trucs boiteux, ce serait un vrai soulagement pour la démocratie et les contribuables. Il n'y a rie...

à écrit le 02/12/2010 à 0:30
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Libération, le journal des bobos de gauche et Le Figaro celui des bobos de droite. Pas d'infos, que de la pub :-) S'ils venaient donc à disparaître, cela ne choqueraient que les bobos de droite comme de gauche :-)

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